« Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/385 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « {{Note latérale droite|{{sc|Chap.<br />ⅽⅹⅹⅳ}}.}}faut nourrir avec des orges mondez fans beurre ny grailTcjOU du Chap, pain cuit s’il en veut, oa du fon, comme... »
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Note latérale droite|{{sc|Chap.<br />ⅽⅹⅹⅳ}}.}}faut nourrir avec des orges mondez fans beurre ny grailTcjOU du Chap,
{{Note latérale droite|{{sc|Chap.<br />ⅽⅹⅹⅳ}}.}}faut nourrir avec des orges mondez sans beurre ny graisse, ou du pain cuit s’il en veut, ou du son, comme nous avons enseigné aux Chapitres Ⅵ. Ⅶ. Ⅷ. & Ⅸ. il le faut tenir souvent au mastigadour, & souvent le luy oster ; puis luy presenter à manger.
pain cuit s’il en veut, oa du fon, comme nous avons cnfeignc cxxir.’
aux Chapitres VI. VII. VIH. 2c IX. il le faut tenir fouvent au
fnaftigadour,& fou vent le luy oftefj puis luy prcfentcr à manger.
<section end=chap124 />
<section end=chap124 />
----{{Note latérale droite|CHAP.<br />ⅭⅩⅩⅤ.}}
----{{Note latérale droite|CHAP.<br />ⅭⅩⅩⅤ.}}
{{centré|''Crocus Metallorum''.}}
{{centré|''Crocus Metallorum''.}}
<section begin=chap125 />
<section begin=chap125 />
{{Lettrine|P|3}}{{sc|Renez}} Antimoine crud du meilleur, c’est à dire, du plus aiguillé, les aiguilles les plus larges, & nitre ou salpestre, autant de l’un que de l’autre, mettez-les en poudre, & les mélez ensemble dans un creuset ou pot qui tienne au feu, mettez-y le feu, avec une méche ou un charbon ardent, le tout s’enflammera, laiffez refroidir, & renversez le pot, le foye d’antimoine sera au dessus des scories.
{{Lettrine|P|3}}{{sc|Renez}} Antimoine crud du meilleur, c’eft à dire, du plus
aiguillé , les aiguilles les plus larges , ôc nitre ou falpeftre , au-
tant de l’un que de l’autre, mettez-les en poudre, & : les mclezen-
/emblcdansun creufetou pot qui tienne au feu, mettez-y le feu,
avec une mcche ou un charbon aj-dent, le tout s’enflammera,
Jaiffez refroidir, &r«nverfez le pot, le foye d’antimoine fera au
«leflbus des fcories.


Separez le foye des scories, lesquelles sont bonnes à certaines choses, & pilez, ce foye en poudre fort fine. Estant pilé, jettez-le dans l’eau, rebroyant dans le mortier ce que l’eau n’aura pas dissout, & continuez jusqu’à ce que la matiere soit en poudre impalpable, & qu’elle passe avec l’eau, laissez-la reposer, & au fonds vous aurez une poudre d’un feüille morte, sur laquelle vous verserez d’autre eau ayant ôté la premiere, juspu’à ce que vous ayez osté tout le sel du nitre qui est resté, & qui ne se sera pas enflammé.
Séparez le foye des fcories, lefquelles font bonnes à certaines
chofes ,6c pilez, ce foye en poudre fort fine. Eftantpilc, jettez-le
dansl’eau , rebroyant dans le mortier ce ^ue l’eau n’aura pas dif-
fout, & continuez jufqu’à ce que la matière foiten poudre impal-
pable, 6c qu’elle palTe avec l’eau, lailTez-la repofer, 6c au fonds
vousaurezunepoudre d’un feuille morte, fur laquelle vous ver-
ferez d’autre eau ayant ôtc la première, jufqu’à ce que vous ayez
ofté tout le fel du nitre qui cftreftc, 6c qui ne fe fera pas enflam-
mé.


Le ''Crocus Metallorum'' est propre pour donner interieurement aux hommes, & pour faire du vin émetique pour leur usage ; mais il n’est pas bon pour les Chevaux, & je me sers aux Chevaux du foye d’antimoine qui differe en quelque chose du ''Crocus Metallorum'' : on le prépare en la maniere {{corr|suiuente|suivente}}.
Le Crocus Metaïïorujn eft propre pour donner intérieurement
aux hommes, 6c pour faire du vin émetique pour leur ufage ^
mais il n’eft pas bon pour les Chevaux , 6c je me 1ers aux Chevaux
du foye d’antimoine qui diffère en quelque chofe du Crocui Me-
tdUorum : on le prépare en la manière fuiuente.
{{centré|''Foye d’Antimoine''.}}
{{centré|''Foye d’Antimoine''.}}
Prenez Antimoine crud fort éguillé six livres, pilez-le grossierement, prenez du salpestre de la seconde fonte quatre livres & demy, le blanc & le rafiné est trop violant, & brûle tout, pilez fort le salpestre, mêlez le avec l’Antimoine dans un pot de fer ou mortier de fonte, en sorte que les deux tiers du pot demeurent vuides, mettez-y le feu avec un tison de feu ou méche d’abord que le feu a pris à la matiere, éloignez-vous du pot, parceque la fumée de l’Antimoine dans le temps qu’il s’enflamme ne vaut rien. Laissez bouillonner ensemble les matieres jusqu’à ce que le tout
Prenez Antimoine crud fort cguillc fix livres , pilez- le groffie-
rement, prenez du falpeftre de la féconde font^ quatre livres 6c
demy, le blanc ôclera fine cft trop violant , 5c brûle tout, pilez
fort le falpeftre, mêlez le avec l’Antimoine dans un pot de fer ou
mortier de fonte, en forte que les deux tiers du pot demeurent
vuides,mettez.y le feu avec un tifon de feu ou mcche d’abord
que le feu a pris à la matie re,cloigncz- vous du pot, parccque la fu-
mée de l’Antimoine dans le temps qu’il s’erflamme ne vaut riea
Laiffcz bouillonner enfemble les matières jufqu’à ce que le tout