« Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/5 » : différence entre les versions

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mand ée à ses lecteurs naturels avec une autorité stfisante
quepar un helléniste, etje ne le suis pas. Te suis loin de
posséder toutes les clefs des auteurs grecs;j’en suis le
visiteur, non le familier. Heureusement tiaije à renqtlir
ici qu'un role de simple exécutettr testanzentaire chargé
d'expliquer au lecteur les conditions d’un legs littéraire,
conditions qui szgjisent à en déterminer toute la valeur.
Cette valeur n’ofrepas seulement la garantie, dejà sûre et
incontestée, du savoir et de l’expérience du traducteur, elle
a, de plus, rencontré un répondant considérable dans un
poète depremier ordre, en relations étroites et constantes
avec la poésie grecque, dans Leconte de Lisle. Oui, j’ai
la bonne fortune de pouvoir me retrancher derrière ce
maître, m'en reférer ta sa haute appréciation, ta son juge-
ment dimcile, exempt de toute contplaisance. Il comzais-
sait cette traduction, l’admirait, et, certes, on ne doutera
pas de sa sincérité quand on saura qu'il l’avait adoptée
et que, désireux d'acquérir, ta titre de collaborateur, le
droit de la joindre à la collection des poètes grecs dejà
traduits par lui, il avait o_]j?·rt à W. Talbot de mettre en
vers les chœurs interprétés en prose. C'était un accord
accepté et conclu, mais les forces epuisées du poète ne
luipermirentpas de mettre à exécution son dessein. Tai
sous lesyeux la lettre découragée, datée de mars 189],
par laquelle il apprend à JW. Talbot que tt malade, très
fatigué et plein de mille ennuis », il se sent incapable
d’accomplir sa promesse. Il ajoute, avec cet accent d’a-
mère dcfaillance que nous lui connaissions trop .· cc L'œu-
vre n'en vaudra que mieux, incontestablement, de toute