« Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/76 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Note latérale gauche|{{sc|Chap.<br />ⅹⅹ}}.}}ulcere il n’est |
{{Note latérale gauche|{{sc|Chap.<br />ⅹⅹ}}.}}ulcere il n’est besoin que de le nettoyer ou mondifier, la nature fait aisément le reste. |
||
Ce remede fera jetter une quantité prodigieuse de |
Ce remede fera jetter une quantité prodigieuse de matiere, il y a des Chevaux qui le supporteront gayement sans estre dégoûtez, & mesme la glande se fondra au declin de la Lune, mais si au croissant elle revient de nouveau, il faut continuër le remede. |
||
Que si apres un long usage d’iceluy le Cheval jette moins, & qu’il y ait apparence qu’il ne veuille plus jetter, cessez pour quelques jours le remede : & s’il ne jettoit plus du tout, comme il arrive quelquefois, donnez luy trois prises de poudre cordiale trois jours de suite, chaque prise dans une pinte de vin blanc ou rouge, & peut estre que la glande ne reviendra plus, & qu’il guerira. |
Que si apres un long usage d’iceluy le Cheval jette moins, & qu’il y ait apparence qu’il ne veuille plus jetter, cessez pour quelques jours le remede : & s’il ne jettoit plus du tout, comme il arrive quelquefois, donnez luy trois prises de poudre cordiale trois jours de suite, chaque prise dans une pinte de vin blanc ou rouge, & peut estre que la glande ne reviendra plus, & qu’il guerira. |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
Lors que le poulmon qui est le siege ordinaire de cette maladie, est fort interessé, qu’il y a une notable pourriture, les Chevaux n’en guérissent pas, & le remede précedent avancera leur mort: mais lors qu’ils n’en peuvent réchapper, parce que le poulmon est consommé, il vaut mieux en estre dépêtré tost que tard. |
Lors que le poulmon qui est le siege ordinaire de cette maladie, est fort interessé, qu’il y a une notable pourriture, les Chevaux n’en guérissent pas, & le remede précedent avancera leur mort: mais lors qu’ils n’en peuvent réchapper, parce que le poulmon est consommé, il vaut mieux en estre dépêtré tost que tard. |
||
Je vous donne advis que si vous avez dessein d’essayer à guérir un cheval morveux, il faut avant toutes choses, quelque |
Je vous donne advis que si vous avez dessein d’essayer à guérir un cheval morveux, il faut avant toutes choses, quelque remede que vous ayez dessein de pratiquer, au croissant fortifier & aider la nature à pousser au dehors sans l’irriter, à cela les prises de poudre cordiale, la theriaque, l’opiate du Kermes, & les pilulles cordiales reïterées feront fort bien ; dans tout le déclin leur donner les remedes qui font jetter par le nez & les seringuer, si on observe cette methode on en aura plus de contentement, quoy que je ne sois garant de rien. |
||
Les parfums sont peu profitables aux Chevaux morveux, quoy qu’ils les fassent beaucoup jetter & sans violence, mais ils les dégoûtent, les amaigrissent & les desséchent trop. |
Les parfums sont peu profitables aux Chevaux morveux, quoy qu’ils les fassent beaucoup jetter & sans violence, mais ils les dégoûtent, les amaigrissent & les desséchent trop. |