« Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/118 » : différence entre les versions

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{{Note latérale gauche|CHAP.<br />XXXVIII.}}{{Lettrine|O|3}}N dit fort improprement que le Cheval a toûjours les Avives, parce qu’il a toûjours les parties où ce mal a son siege, & où il paroist dans le temps de son accez. Ce font des glandes proches du gosier, qui estant d’une substance molle & spongieuse, sont tenues pour les émondoires des parties voisines ; elles sont sujettes à une inflammation , qui faisant une enflure, bouche le gozier & empêche la respiration , qui est si necessaire à la vie ; que si le Cheval n’est promptement secouru il court risque d’estre étouffé, & le travail que cette difficulté de respirer luy cause, fait qu’il se veautre, qu’il se couche, & se leve souvent, qu’il se débat & s’agitte étrangement , croyant par ces divers mouvemens
{{Note latérale gauche|CHAP.<br />XXXVIII.}}{{Lettrine|O|3}}N dit fort improprement que le Cheval a toûjours les Avives, parce qu’il a toûjours les parties où ce mal a son siege, & où il paroist dans le temps de son accez. Ce sont des glandes proches du gosier, qui estant d’une substance molle & spongieuse, sont tenues pour les émondoires des parties voisines ; elles sont sujettes à une inflammation , qui faisant une enflure, bouche le gozier & empêche la respiration , qui est si necessaire à la vie ; que si le Cheval n’est promptement secouru il court risque d’estre étouffé, & le travail que cette difficulté de respirer luy cause, fait qu’il se veautre, qu’il se couche, & se leve souvent, qu’il se débat & s’agitte étrangement , croyant par ces divers mouvemens