« Armance/Chapitre premier » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc : navigateur
ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc : prose
Ligne 1 :
<div class="prose">
{{Navigateur|[[Armance - Avant-propos| - Avant-propos]]|[[Armance]]|[[Armance - Chapitre II| - Chapitre II]]}}
 
Ligne 47 ⟶ 48 :
 
Après que ces tristes pensées l'eurent agitée jusqu'au jour, Mme de Malivert conclut, comme de coutume, qu'elle devait employer toute l'influence qu'elle avait sur son fils pour l'engager à aller beaucoup chez Mme la marquise de Bonnivet. C'était son amie intime et sa cousine, femme de la plus haute considération, et dont le salon réunissait souvent ce qu'il y a de plus distingué dans la bonne compagnie. Mon métier à moi, se disait Mine de Malivert, c'est de faire la cour aux gens de mérite que je vois chez Mme de Bonnivet afin de savoir ce qu'ils pensent d'Octave. On allait chercher dans ce salon le plaisir d'être de la société de Mme de Bonnivet, et l'appui de son mari, courtisan habile chargé d'ans et d'honneurs, et presque aussi bien venu de son maître que cet aimable amiral de Bonnivet, son aïeul, qui fit faire tant de sottises à François Ier et s'en punit si noblement.
</div>