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{{Gauche|[[T|''À M. Lucien Douay''.|120}}}} |
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{{Droite|Le 28 Décembre 1915|3}} |
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{{Gauche|Cher Lucien, |5}} |
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Votre bonne lettre m’est arrivée comme j’arrivais de |
Votre bonne lettre m’est arrivée comme j’arrivais de |
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suspendre le pain avec un fil de fer au plafond de la cagna ; |
suspendre le pain avec un fil de fer au plafond de la cagna ; |
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ils ne donnent point le sou réglementaire au poilu qui leur |
ils ne donnent point le sou réglementaire au poilu qui leur |
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rapporte un rat mort… Ces mœurs |
rapporte un rat mort… Ces mœurs {{corr|innacceptables|inacceptables}} m’ont |
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dégoûté très vite et j’ai abandonné à leur triste sort les |
dégoûté très vite et j’ai abandonné à leur triste sort les |
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naturels de ce pays, leur prédisant, s’ils continuaient, les |
naturels de ce pays, leur prédisant, s’ils continuaient, les |
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pires catastrophes. Ils n’ont point paru me comprendre… |
pires catastrophes. Ils n’ont point paru me comprendre… |
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Lucien, j’ai revu le visage de ma Patrie, triste sous le |
Lucien, j’ai revu le visage de ma Patrie, triste sous le |
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| Ligne 38 : | Ligne 38 : | ||
les beaux traits et si j’avais pu l’aimer avec plus de passion |
les beaux traits et si j’avais pu l’aimer avec plus de passion |
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que jadis, c’est maintenant que cela serait venu. J’ai revu |
que jadis, c’est maintenant que cela serait venu. J’ai revu |
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les côtes hautaines, les ports et les îles, |
les côtes hautaines, les ports et les îles, — mon île. Qui |
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