« Marie Tudor (Victor Hugo) » : différence entre les versions

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La Reine.
Mylord duc de Somerset, ces deux hommes à la tour ! Mylord Gardiner, notre chancelier, que leur procès commence dès
demain devant les douze pairs de la chambre aux étoiles, et que Dieu soit en aide à la vieille Angleterre ! Nous entendons
en aide à la vieille Angleterre ! Nous entendons que ces hommes soient jugés tous deux avant que nous partions pour Exford, où nous ouvrirons le parlement, et pour Windsor,
où nous ferons nos pâques.
(Au bourreau.)
Approche-toi ! Je suis aise de te voir. Tu es un bon serviteur. Tu es vieux. Tu as déjà vu trois règnes. Il est d’usage que
les souverains de ce royaume te fassent un don, le plus magnifique possible, à leur avénementavènement. Mon père, Henri VIII, t’a donné
l’agrafe en diamansdiamants de son manteau. Mon frère, Édouard VI, t’a donné un hanap d’or ciselé. C’est mon tour maintenant. Je ne
t’ai encore rien donné, moi. Il faut que je te fasse un présent. Approche.
(Montrant Fabiani.)
Tu vois bien cette tête, cette jeune et charmante tête, cette tête qui, ce matin encore, était ce que j’avais de plus beau, de
plus cher et de plus précieux au monde, eh bien ! Cette tête, tu la vois bien, dis ? Je te la donne !
 
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