« Hercule Mourant » : différence entre les versions

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Lui-même il a marqué ce terme à son absence,
 
Et ce jour expiré, tout espoir est perdu. [5]
 
 
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Ne vous lassez-vous point d'éprouver sa constance ?
 
Il vit pour l'univers ; il ne vit plus pour nous. [10]
 
Faible, plaintive, errante, aux larmes condamnée,
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De tous les ennuis qu'il vous cause,
 
Sa gloire doit vous consoler. [15]
 
 
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Des monstres de Némée et de ceux d'Erymante,
 
J'entends les sifflements de l'Hydre menaçante, [20]
 
J'entends les cris affreux de Cerbère enchaîné ;
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{{personnage|HILUS.|c}}
 
Il revient ; Junon même à ce vainqueur rapide [25]
 
Se lasse d'opposer d'inutiles efforts.
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Cependant ses captifs s'avancent sur ces bords.
 
Dans les fers du vainqueur, une beauté céleste [30]
 
Attire et charme tous les cœurs.
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Nous cache son pays, son rang et ses aïeux,
 
Mais, si j'en crois mon cœur, elle est du sang des Dieux. [35]
 
Tout en elle intéresse, enchante.
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Lorsqu'elle afflige la beauté !
 
Verrez-vous sans pitié cette aimable captive ? [40]
 
Il est si cruel d'accabler
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Pense au retour d'Alcide, à ce jour plein de charmes.
 
Dis-moi qu'il vient tarir les larmes [45]
 
Que son absence a fait couler.
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Le vainqueur des tyrans revient dans nos climats :
 
Il est précédé par la gloire, [50]
 
Et la paix vole sur ses pas.
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Que jamais la trompette à nos voix ne réponde ;
 
Que la seule musette éveille les échos. [55]
 
Triomphe, aimable paix, enchaîne les héros,
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{{personnage|JUNON.|c}}
 
N'es-tu qu'à moi seule fatale, [60]
 
Jalousie infernale ?
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N'es-tu qu'à moi seule fatale,
 
Jalousie infernale ? [65]
 
Ne sais-tu tourmenter que le cœur de Junon ?
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Jalousie infernale,
 
Ne sais-tu tourmenter que le cœur de Junon ? [70]
 
 
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D'Alcide en frémissant j'admire les travaux.
 
Le bonheur de Déjanire [75]
 
Me révolte, me déchire :
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Ces feux que la vengeance et que l'amour allument.
 
Déjanire aime son époux ; [80]
 
Invisible à ses yeux, et sans cesse autour d'elle,
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Par la voix de Dircé, sa compagne fidèle,
 
Venez percer son cœur des plus sensibles coups. [85]
 
 
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Le fatal objet de sa flamme ;
 
Que Jupiter lui-même en frémisse d'horreur. [90]
 
 
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Mes yeux ne versent plus de larmes.
 
Que dis-je ? Mon exil, mes malheurs me sont chers. [95]
 
Pour moi l'esclavage a des charmes.
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Quelle voix suspend mes alarmes ?
 
Quel Dieu vient adoucir la rigueur de mes fers ? [100]
 
 
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Moi-même, avant de la connaître,
 
J'ai lu vos destins dans vos yeux. [105]
 
L'amour vous a soumis un cœur dont il est maître.
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Nos cœurs sont-ils faits pour l'amour ?
 
Et puis-je pardonner au sang qui vous anime [110]
 
Sans révolter celui qui me donna le jour ?
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C'est le crime de la victoire,
 
Et non pas celui du vainqueur. [115]
 
Mais, faut-il vous venger en me perçant le cœur ?
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Hélas ! À travers ma douleur
 
Voyez-vous éclater une haine implacable ? [120]
 
Non, non, vous n'êtes point coupable.
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{{personnage|HILUS.|c}}
 
Si vous m'aimez, quel bien manquerait à mes vœux ? [125]
 
 
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{{personnage|HILUS.|c}}
 
Mon père est mon rival ! [130]
 
 
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Dans les fers me traîner mourante ;
 
Et je l'ai vu m'offrir sa main [135]
 
Qui du sang de mon père était encore fumante.
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{{personnage|IOLE.|c}}
 
Tremblez que sa fureur jalouse [140]
 
Ne le rende encor plus cruel.
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Un regard, un soupir est facile à surprendre ;
 
Le mystère en amour est un voile léger, [145]
 
Et tout peut trahir un cœur tendre.
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La plaisir de mêler nos larmes
 
N'adoucira plus nos malheurs. [150]
 
La pitié dans vos yeux a pour moi trop de charmes.
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{{didascalie|vivement}}
 
Mon fils, que tes vaisseaux, avant la fin du jour, [155]
 
Soient prêts à s'élancer sur la plaine liquide.
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De mon bonheur puis-je douter encore, Dircé ?
 
J'aime un héros que l'univers adore, [160]
 
Le digne sang des dieux, l'exemple des mortels,
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Puisse le tendre amour dont vous brûlez sans cesse
 
Ne jamais vous coûter de pleurs ! [165]
 
 
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Le charme est enfin dissipé.
 
Il s'éloigne d'Omphale, il me tient sa promesse, [170]
 
Il vient me rendre un cœur de moi seule occupé.
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Des cœurs qu'il a soumis recevez l'humble hommage.
 
Sa valeur n'eût jamais enchaîné que des mains ; [175]
 
Sa démence a fait davantage.
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Partout où l'on aime.
 
Pour tous, en tous lieux [180]
 
L'Amour est le même.
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{{personnage|LE CHŒUR.|c}}
 
Nous trouvons nos dieux [185]
 
Partout où l'on aime, etc.
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Bergers, ou guerriers,
 
Nous n'avons qu'un maître. [190]
 
Aimé dans les fers
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Nous trouvons nos dieux
 
Partout où l'on aime, etc. [195]
 
 
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Mais à vaincre le sort un grand cœur met sa gloire.
 
Vos droits vous sont rendus dans cet heureux séjour. [200]
 
Du fils de Jupiter la cour est votre asile.
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Non, non, si mes vœux sont remplis,
 
Vous ne gémirez plus du malheur qui vous presse. [205]
 
Dans ces lieux, pour vous embellis,
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Si vous êtes sensible aux pleurs de l'innocence,
 
De ces bords dangereux laissez-moi me bannir. [210]
 
Laissez-moi retourner aux lieux de ma naissance,
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Si vous êtes sensible aux pleurs de l'innocence,
 
De ces bords dangereux laissez-moi me bannir. [215]
 
 
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{{personnage|DÉJANIRE.|c}}
 
Dieux, qu'entends-je ! [220]
 
 
Ligne 772 :
L'esclave favori d'Alcide,
 
Lychas a publié ce mystère odieux. [225]
 
Daignez l'interroger.
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Je n'en ai que trop entendu.
 
Cette esclave est tremblante et veut fuir ce rivage ; [230]
 
J'ai vu mon fils lui-même interdit, confondu.
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Déchirent mon cœur éperdu.
 
C'en est fait, mes enfants, vous avez tout perdu. [235]
 
L'opprobre et l'abandon, voila votre partage.
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Que pour lui voir briser le saint nœud qui l'engage ?
 
Est-ce là le prix qui m'est dû ? [240]
 
Non, je ne puis survivre à ce dernier outrage.
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Pour ramener l'ingrat n'avez-vous point encore
 
Ce tissu précieux, ce présent du Centaure ? [245]
 
 
Ligne 834 :
C'est un charme puissant pour attendrir son âme :
 
Nessus vous l'a prédit expirant à vos yeux. [250]
 
 
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Je périrai moi-même avant qu'il s'accomplisse.
 
Viens. À la perfide opposons l'artifice : [255]
 
C'est le dernier espoir que me laissent les dieux.
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Destructeur des tyrans de la terre et des mers,
 
Je ne puis sur mon cœur remporter la victoire ; [260]
 
Et dompté par l'amour, je languis dans ses fers.
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Au pied du monte Olympe, une illustre jeunesse
 
Vient célébrer les jeux que tu fais publier. [265]
 
 
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{{personnage|PHILOCTÈTE.|c}}
 
On succombe aisément au danger que l'on aime. [270]
 
Ton cœur ne connaît pas ce qu'il peut sur lui-même.
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Vois du plus tendre hymen les fruits abandonnés.
 
A la honte, à l'oubli les as-tu condamnés ? [275]
 
Rompras-tu sans remords des nœuds si pleins de charmes ?
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J'immolerais mon fils pour première victime,
 
Si je m'abandonnais à mes transports jaloux. [280]
 
 
Ligne 953 :
{{personnage|PHILOCTÈTE.|c}}
 
Tous les monstres encor ne sont pas terrassés. [285]
 
 
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{{didascalie|Une Symphonie guerrière annonce l'arrivée de combattants.}}
 
Mais j'entends dans les airs la trompette éclatante. [290]
 
{{didascalie|Les jeux sont annoncés.}}
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Dieu souverain de tous les dieux !
 
Reconnais un mortel qui te doit la naissance. [295]
 
J'ai puni comme toi le crime audacieux ;
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{{personnage|LE CHŒUR.|c}}
 
Chantons Alcide et ses combats. [300]
 
 
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{{personnage|HERCULE et PHILOCTÈTE.|c}}
 
Chantez, chantez le dieu terrible [305]
 
Qui donne la force à mon bras.
Ligne 1 052 :
Chantons Alcide et ses combats.
 
Chantons. [310]
 
 
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{{personnage|UN THESSALIEN.|c}}
 
Volez, amours, sur le char de la gloire. [315]
 
Pour les héros les doux loisirs sont faits.
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Dans les combats voyez Mars en colère,
 
Il fait frémir l'univers alarmé. [320]
 
Prés de Vénus voyez Mars à Cythère,
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{{personnage|LE THESSALIEN et LE CHŒUR.|c}}
 
Volez, amours, etcsur le char de la gloire.
 
Pour les héros les doux loisirs sont faits.
 
L'aimable paix embellit la victoire,
 
Et les plaisirs embellissent la paix.
 
Dans les combats voyez Mars en colère,
 
Il fait frémir l'univers alarmé.
 
Prés de Vénus voyez Mars à Cythère,
 
Rien n'est plus doux que ce dieu désarmé.
 
 
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{{didascalie|présentant la robe envoyée par Déjanire}}
 
De l'amour le plus tendre [325]
 
Recevez l'offrande et les vœux.
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Ah ! que n'avez-vous pu l'entendre !
 
Que n'avez-vous pu voir éclater ses transports ! [330]
 
Son cœur s'élançait vers ces bords,
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Déjanire est tremblante, et n'ose croire encore
 
Que le sort apaisé lui rende son époux. [335]
 
Les dieux même, les dieux que l'univers adore
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Alcide, à quoi te résous-tu ?
 
Le crime et la vertu se disputent ton âme ; [340]
 
Vas-tu céder au crime et trahir la vertu ?
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{{personnage|HERCULE.|c}}
 
Est-ce assez d'adoucir, de plaindre ses malheurs ? [345]
 
Dans un humble esclavage est-ce assez qu'elle vive ?
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{{personnage|HERCULE.|c}}
 
Vous l'aimez, je vous cède mes droits, [350]
 
Et je vous remets ma conquête.
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La vertu dans mon cœur te devra son retour ;
 
Et sans l'amitié qui me guide [355]
 
Je me laissais encore égarer par l'amour.
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Viens, Lychas, porte-moi ce voile précieux :
 
Puis-je m'en revêtir pour un plus digne usage [360]
 
Que pour sacrifier au souverain des dieux.
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Juge du coup mortel dont mon âme est frappée.
 
Le sang où la robe est trempée, [365]
 
A mes yeux vient de s'enflammer.
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Tu m'en as inspiré le coupable dessein ;
 
Ou plutôt c'est l'enfer qui l'a mis dans mon sein. [370]
 
 
Ligne 1 310 ⟶ 1 324 :
Dieu, grand Dieu ! sois sensible à ma douleur profonde.
 
Protège un héros cher au monde : [375]
 
Hélas ! il est ton sang, il est digne de toi.
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D'Alcide en ce moment les jours sont menacés :
 
Attirez sur moi le tonnerre ; [380]
 
Qu'Alcide vive, c'est assez.
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De tes autels j'approche en frémissant.
 
Mon crime m'a rendu ton temple redoutable. [385]
 
Hélas ! ma main seule est coupable,
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{{personnage|LE GRAND PRÊTRE et LE CHŒUR.|c}}
 
Père d'Alcide, à tes genoux,
[390]
 
Pour lui nos vœux se font entendre.
 
Ligne 1 383 ⟶ 1 397 :
{{personnage|LE GRAND PRÊTRE.|c}}
 
Fuis, tremble, épouse criminelle. [395]
 
Le ciel avec horreur rejette ton encens.
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Ce nom me fait frémir d'effroi.
 
Allez, allez cacher dans la nuit éternelle [400]
 
Un forfait qui vous rend l'horreur de l'univers.
Ligne 1 429 ⟶ 1 443 :
Vous rendez votre fils le bourreau de son père !
 
Puis-je à ces traits affreux reconnaître ma mère ? [405]
 
 
Ligne 1 450 ⟶ 1 464 :
Injustes Dieux ! cruels destins !
 
C'est vous qui dans le crime entraînez l'innocence. [410]
 
 
Ligne 1 463 ⟶ 1 477 :
Il marchait à l'autel ; une flamme infernale
 
Tout à coup pénètre ses sens. [415]
 
Il veut de la douleur étouffer les accents,
Ligne 1 473 ⟶ 1 487 :
Il rompt ce farouche silence.
 
Son corps fumant exhale une noire vapeur [420]
 
A ses flancs embrasés le voile affreux s'attache
Ligne 1 483 ⟶ 1 497 :
Et le poison rapide a coulé dans son cœur.
 
Il tombe, il se débat en mordant la poussière : [425]
 
Des pleurs mêlés de sang inondent sa paupière :
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Tout frémit : la terreur l'environne et nous glace.
 
Il me voit, il m'appelle, et j'approche éperdu. [430]
 
Malheureux, m'a-t-il dit, ton erreur m'a perdu ;
Ligne 1 503 ⟶ 1 517 :
Que ma faiblesse déshonore ;
 
Fuyons, puisque je vis encore, [435]
 
Et cessons d'exciter la pitié des mortels.
Ligne 1 518 ⟶ 1 532 :
De mes transports jaloux ton père est la victime.
 
Par un charme inconnu j'ai voulu l'engager ; [440]
 
Ce charme est un poison funeste
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Rien n'excuse l'erreur de mon cœur égaré.
 
Qu'Alcide en mourant me déteste ; [445]
 
Que de tout l'univers mon nom soit abhorré.
Ligne 1 556 ⟶ 1 570 :
{{personnage|LE CHŒUR.|c}}
 
Alcide au tombeau va descendre. [450]
 
Qui méritait mieux des autels ?
Ligne 1 576 ⟶ 1 590 :
Enfin je succombe à ma rage.
 
L'excès de la douleur a vaincu mon courage. [455]
 
 
Ligne 1 595 ⟶ 1 609 :
{{personnage|HERCULE.|c}}
 
Quelle mort ! sous les coups d'une femme perfide ! [460]
 
Oui, je veux lui survivre ; oui, je veux de ma main
Ligne 1 610 ⟶ 1 624 :
{{personnage|PHILOCTÈTE.|c}}
 
Tu le vois dans la douleur plongé. [465]
 
 
Ligne 1 641 ⟶ 1 655 :
{{personnage|HILUS.|c}}
 
Hélas ! Connaissez mon erreur : [470]
 
Pour vous rendre à ses vœux, dans ses tendres alarmes
Ligne 1 654 ⟶ 1 668 :
{{personnage|HERCULE.|c}}
 
Son cœur n'est point coupable ! [475]
 
 
Ligne 1 686 ⟶ 1 700 :
{{didascalie|en s'approchant}}
 
Ô jour fatal ! Ô mort cruelle ! [480]
 
 
Ligne 1 723 ⟶ 1 737 :
{{personnage|HILUS.|c}}
 
Nos malheurs sont comblés. [485]
 
 
Ligne 1 736 ⟶ 1 750 :
En mourant je dois vous unir.
 
Je dois de Palénor calmer l'ombre plaintive. [490]
 
 
Ligne 1 749 ⟶ 1 763 :
Avec plus de fureur je sens qu'il se rallume.
 
Quel accès ! quel supplice ! ô dieux qui m'éprouvez, [495]
 
Qui vous offrit jamais plus d'encens, de victimes ?
Ligne 1 762 ⟶ 1 776 :
Viens, mon fils, sois témoin de l'excès de mes maux.
 
Peuples heureux par mes travaux, [500]
 
Est-ce là le bras invincible,
Ligne 1 772 ⟶ 1 786 :
Le reconnaissez-vous dans cet état horrible ?
 
Hercule est abattu : tyrans vous triomphez. [505]
 
 
Ligne 1 785 ⟶ 1 799 :
Déchirez, dispersez mes dépouilles sanglantes.
 
Arrachez de mon sein mes entrailles brûlantes. [510]
 
Lâches, vous frémissez, vous m'abandonnez tous.
Ligne 1 801 ⟶ 1 815 :
{{personnage|HILUS et LE CHOEUR.|c}}
 
Il expire dans les tourments. [515]
 
 
Ligne 1 828 ⟶ 1 842 :
{{personnage|HERCULE.|c}}
 
Jure-moi que tu vas la remplir. [520]
 
 
Ligne 1 863 ⟶ 1 877 :
{{personnage|HILUS.|c}}
 
Vous voulez que je sois l'horreur de la nature ! [525]
 
Les dieux me puniraient si je n'étais parjure.
Ligne 1 913 ⟶ 1 927 :
Viens, mon fils, viens jouir de ta gloire nouvelle,
 
La flamme a consumé ta dépouille mortelle ; [530]
 
Triomphe du trépas, affranchi toi des lois.
Ligne 1 929 ⟶ 1 943 :
{{personnage|LE CHŒUR, LA COUR CÉLESTE et LE PEUPLE.|c}}
 
Que tout l'univers soit son temple [535]
 
Il est rempli de ses bienfaits.
Ligne 1 948 ⟶ 1 962 :
{{didascalie|en s'élevant aux cieux}}
 
Peuples, recevez mes adieux. [540]