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'''Mon implication dans les événements de 1837'''.
 
Né à St-Andrews, dans la province du Nouveau-Brunswick, je suis un bon ''tory'', et non pas d'un lignée révolutionnaire. Le père de mon père, un commerçant de Boston, sacrifia tout pour la cause royaliste, et quitta à destination de Halifax avec le général Gage, lorsque Boston fût évacuée, en 1776. La mère de ma mère émigra de Postmouth au Nouveau-Brunswick, avec une fille mariée au capitaine Storrow, de l'armée britannique, de qui me vient mon nom. Elle était une « Wentworth », cousine de John Wentworth (par la suite Sir John, gouverneur de la Nouvelle-Écosse), le dernier gouverneur royal du Nouveau-Hampshire; nièce de Sir Berning, son prédécesseur; et petite-fille de John Wentworth, qui le précéda. Ces trois « Wentworth » - père, fils et petit-fils - ayant gouverné le Nouveau-Hampshire durant plus de quarante ans.
 
Lorsque, à l'âge de quinze ans, je suis arrivé à Montréal, dans l'année 1818, j'étais déjà un politicien par mes nombreuses lectures des journaux; mais formant mes idées de ce qui était bon chez les hommes et dans les choses principalement d'après les leçons contenues dans les ''Plutarch'sVies Livesparallèles des hommes illustres'' de Plutarque. La même année, le Parlement du Bas-Canada était appelé à légiférer à propos de la « liste civile » qui comprenait le paiement de tous les salaires provinciaux, d'après une offre effectuée en 1810.
 
À cette époque, il n'y avait pas de « gouvernement responsable » dans les colonies et aucun ministère colonial. Chaque colonie avait une Chambre d'assemblée élue par le peuple, un Conseil législatif nommé à vie par la couronne et un gouverneur, qui était un vieil officier militaire quelconque resté entre les mains du ministère de l'intérieur après la paix de 1815, et qui ne connaissait rien à la gouverne sauf donner des ordres (beyond the word of command). Le Conseil exécutif, responsable nulle part, ni à personne, n'était qu'un simple conseil émettant des opinions et qui au Bas-Canada devint une puissance contrôlante. Les représentants du peuple pouvaient discuter et voter, mais il n'y avait aucun moyen de donner suite à leurs décisions.
 
Notre Parlement existait à cette époque depuis presque trente ans, et jouissait nominalement de tous les pouvoirs de la Chambre des communes britannique; mais durant la longue période au cours de laquelle l'insuffisance de notre revenu exigait qu'une grande partie de la « liste civile », ou des dépenses de la province, soit couvert par le trésor militaire - c.-à-d., le trésor britannique, via le Commissariat - l'Assemblée ne pouvait à peine remettre en cause les dépenses, ou les particularités de sa distribution.
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À TRADUIRE
 
Dans cet article je ferai usage des mots « Canadien », et « Anglais », tel que les Français les employaient et en accord avec notre acception commune ici, - le premier signifiant tous les Canadiens ''français'', et le deuxième, toute ceux qui ne sont pas Canadiens français. De l'appel fait à l'Assemblée de pourvoir à la liste civile, est venue la protestation qui a abouti à 1837. L'Assemblée était canadienne, et agissant suivant son droit positif, exigait que tout le revenu de la province, soit mis à sa disposition. Le corps officiel, incluant les sinecurists et les pluralists, étant la plupart du temps des Anglais, et plus encore sur la liste de paye, pressentie instinctivement la réduction de leur ordre. Le Conseil législatif, qui n'était pas un simple appendice obéissant comme le sont les Conseils législatifs d'aujourd'hui, ou le « Senat », était un corps anglais vigoureux; et, prenant parti avec les fonctionnaires, se mis en opposition directe face à l'Assemblée. Une grande partie de la législation demandée par le peuple à travers l'Assemblée était rejetée par le Conseil, jusqu'à ce qu'enfin il y ait une accumulation de plus de trois projets de loi, adoptés par la Chambre basse, et rejeté par la Chambre haute; et diverses irrégularités gouvernementales ont été commises, contre des remontrances réitérées.
Our Parliament had at this time existed for nearly thirty years, with nominally all the powers of the British House of Commons; but in the long period when our insufficient revenue required that a large portion of the "Civil List," or expenditure for provincial purposes, should be paid from the Military Chest - That is, British Treasury, through the Commissariat - The Assembly could hardly question the expenditure, or its particular distribution.
 
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I shall in this article use the words "Canadian", and "English", as the French use them and accord to our common acceptation here, - the first meaning non but ''French'' Canadians; and the second, all who are ''not'' French Canadians. With the call upon the Assembly to provide for the Civil List, came the protest that culminated in 1837. The Assembly was Canadian, and acting upon its positive right, demanded that all the revenue of the Province, should be placed at its disposal. The official body, including sinecurists and pluralists, being mostly English in numbers, and more so on the pay-list, instinctly foresaw reduction for their order. The Legislative Council, not a mere obedient appendage like the Legislative Councils of our day, or the "Senate", was a vigorous English body; and, taking part with the office-holders, put itself in direct antagonism to the Assembly. A great portion of the legislation demanded by the people through the Assembly was thrown out by the Council, till in the end there was an accumulation of over three hundred bills, passed by the Lower House, and thrown out by the Upper; and various governmental irregularities were committed, against continued remonstrances.
À TRADUIRE
 
The constant demand of the Assembly for all the revenue, was met by tardy concessions by the British Government year after year, only to increase irritation; till in the end, as should have been in the beginning, all was surrendered. Then came the voting of supplies. The Assembly, having no other check on the Government, on the office holders, insisted on voting salaries annually and separately to each service or individual. The Governor, supported by the Council, insisted that they should be voted ''en bloc'', - in a lump sum - and for a term of years, to be devided by the Executive; and thus the conduct of public affairs became so insufferable that, in 1828, a deputation from Canadians (there had been deputations in former years) carried home a petition, signed by 87,000 people, which was laid before a Committee of the House of Commons. The Committee entered fully upon the question, gave the delegates a full hearing, and by a report sustained the House of Assembly in its allegations or grievances, but left the remedy in the hands of the Government.