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les papillons, les oiseaux, les poissons rouges, les rubis, les opales, les coraux, avec les alligators, les hippopotames, les requins, les limaces, les ossements, les moisissures, le brouillard et la masse des choses qui corrompent, qui piquent, qui détruisent, et vous sentirez alors comme la question se pose entre les coloristes et les clair-obscuristes, lesquels ont la nature et la vie de leur côté, lesquels le péché et la mort.&nbsp;»<br />
PBÉPiflE HO TBADUOTEWR S-ï ■
<p>Et comme on a dit de Ruskin tant de choses contraires, on en a conclu qu'il était contradictoire.<br />
les papillons, les oiseaux, les poissons rouges, les rubis, les opales, leg coraux, avec les altigaiora,' les hippopotames, les requins, les limaces, les ossements, loa moisissures, le brouillard et la masse des clioseî qui corrompent, qui piquent, qui détruisent, et voua sentirez alors comme la question se pose entre les ' coloristes et les clair-obscuristes, lesquels ont la natura et la vîo de leur côté, lesquels le péché, et la mort. »
<p>De tant d'aspects de la physionomie de Ruskin, celui qui nous est le plus familier, parce que c'est celui dont nous possédons, si l'on peut ainsi parler, le plus beau portrait, le plus étudié et le mieux venu, le plus frappant et le plus célèbre<ref>Le Ruskin de M. de la Sizeranne. Ruskin a été considéré jusqu'à ce jour, et à juste titre, comme le domaine propre da M. de la Sizeranne et, si j'essaye parfois de m'aventurer sur ses terres, ce ne sera certes pas pour méconnaître ou pour usurper son droit qui n'est pas que celui du premier occupant. Au moment d'entrer dans ce sujet que le Monument magnifique qu'il a éjevé à Ruskia domine de toute part je lui devais ainsi rendre hommage et payer tribut.</ref>, et pour mieux dire, jusqu'à ce jour, le seul<ref>Depuis que ces ligues ont été écrites, M. Bardoux et M. Brunhes ont publié, l'un un ouvrage considérable, l'autre un petit volume sur Ruskin. J'ai eu l'occasion de dire récemment tout le bien que je pensais de ces deux livres, mais trop brièvement pour ne pas souhaiter d'y revenir. Tout ce que je puis dire ici c'est que toute ma haute estime pour le bel effort de M.&nbsp;Bardoux ne</ref>, c'est le Ruskin qui n'a connu toute sa vie qu'une religion : celle de la Beauté.<br>
£t comme on a dit de Husidn tant de choses contraires, on en a conclu qu'il était contradictoire.
<p>Que l'adoration de la Beauté ait été, en effet, l'acte perpétuel de la vie de Ruskin, cela peut être vrai à la lettre&nbsp;; mais j'estime que le but de cette vie, son intention profonde, secrète et constante était autre, et si je le dis, ce n'est pas pour prendre le contrepied du système
De tant d'aspects de la physionomie de Ruskin, cehù qui nous est le plus familier, parce que c'est celui dont nous possédons, si l'on peut ainsi parler, le plus bean portrait, le plus étudié et le mieux venu, le plus frappant et le pins célèbre ', et pour mieux dire, jusqu'à ce jour, le seul*, c'est le Kuskin qui n'a connu toute sa vie qu'une religion : celle de la Beauté.
Que l'adoration de la Beauté ait été, en effet, l'acte perpétuel de la vie de Ruskin, cela peut être vrai à la lettre ; mais j'estime que le but de cette.vie, son intention profonde, secrète et constante était autre, et si je le dia, ce n'est pas pour prendre le co^trepied du sys-
1. Le Buskia de' M. de ta Siireranne, Ruakin a été conaidérS jusqu'à co Jour, et à juste titre, comme le domaine propre da M, de la Siieranne et, si j'essaye parfois de m'aventurer sur seî terres, ce ne sera certes pas pour méconnattre ou pour usurper son droit qui n'est pas que celui du premier occupant. An moment d'entrer dans ce sujet que le Monument magnifique qu'il a éjevé à Ruskia domiue de toute part je lui devais ainsi rcn<lre iiomniage et payer tribut.
2. l>epu!3 que ces ligues ont Été écrites, M. Bardoui et M. Eruahes ont publié, l'un un onvrage consldéralile, l'autre ua petit Toîume sur fiuskin. J'ai eu l'occasion de dire rêceiument tout le bien que Je pcriaah de ces douxlivres, mais trop brièvement pour 00 pas souhaiter d'y revenir, Tout co que je puis dire îd c'est que toute ma haute estime pour le bel effort de M,. Bardoux ne