« Page:Daudet - La Belle-Nivernaise, 1886.djvu/175 » : différence entre les versions
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Jarjaille, un portefaix de Saint-Rémy, s’est laissé mourir un beau matin et le voilà tombant dans l’éternité… Roule que rouleras ! L’éternité est vaste, noire comme la poix, profonde et démesurée à faire peur. Jarjaille ne sait où aller : il erre dans la nuit, claquant des dents, tirant des brassées à l’aveuglette. |
Jarjaille, un portefaix de Saint-Rémy, s’est laissé mourir un beau matin et le voilà tombant dans l’éternité… Roule que rouleras ! L’éternité est vaste, noire comme la poix, profonde et démesurée à faire peur. Jarjaille ne sait où aller : il erre dans la nuit, claquant des dents, tirant des brassées à l’aveuglette. À la fin, à la longue, il aperçoit une petite lumière là-haut, tout en haut. Il y va. C’était la porte du bon Dieu. |
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Jarjaille frappe : Pan ! pan ! |
Jarjaille frappe : Pan ! pan ! |
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— Qui est là ? crie saint Pierre. |