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{{tiret2|Hé|douville}}. Par sa correspondance, il approuva cet acte auquel il avait contribué ; il engagea l’agent à l’envoyer promptement aux autorités civiles et militaires ; il lui promit de le faire exécuter, tandis que, d’un autre côté, il le décriait et le présentait à l’esprit des cultivateurs comme un moyen de rétablir l’esclavage. |
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Nous prions le lecteur de bien remarquer la critique de l’arrêté d’Hédouville par T. Louverture ; car, en arrivant à l’année 1800, il verra les actes du général en chef ''sur la culture, '' outre-passant tout ce qu’il y trouvait de pernicieux pour cette industrie du pays, empirant la condition des cultivateurs. Et en ce temps-là même où il admettait dans la colonie ''les grands planteurs émigrés, '' contrairement à la constitution et aux lois, en opposition aux prescriptions récidivées d’Hédouville à ce sujet, que faisait-il sinon les favoriser pour leur remettre leurs biens, confisqués ou séquestrés au profit de la République ? Cette ''aristocratie'' qu’il signalait, il la rétablit dans toute sa force, ''au profit des colons. '' |
Nous prions le lecteur de bien remarquer la critique de l’arrêté d’Hédouville par T. Louverture ; car, en arrivant à l’année 1800, il verra les actes du général en chef ''sur la culture, '' outre-passant tout ce qu’il y trouvait de pernicieux pour cette industrie du pays, empirant la condition des cultivateurs. Et en ce temps-là même où il admettait dans la colonie ''les grands planteurs émigrés, '' contrairement à la constitution et aux lois, en opposition aux prescriptions récidivées d’Hédouville à ce sujet, que faisait-il sinon les favoriser pour leur remettre leurs biens, confisqués ou séquestrés au profit de la République ? Cette ''aristocratie'' qu’il signalait, il la rétablit dans toute sa force, ''au profit des colons. '' |