« Chansons pour elle » : différence entre les versions

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V
 
<div style="text-align: right"><small>Zon, flûte et basse.<br />Zon, violon.<br />(BÉRANGER.)</small></div>
Zon, flûte et basse.
Zon, violon.
(BÉRANGER.)
 
Jusques aux pervers nonchaloirs
De ces yeux noirs,
JusquesJusque, depuis ces flemmes blanches
De larges hanches
Et d’un ventre et de deux beaux seins
Ligne 234 ⟶ 232 :
Sans doute tu ne m’aimes pas
Comme je t’aime,
Je sais combien tu me trompestrompas
Jusqu’à l’extrême.
Que me fait, puisque je ne vis
Ligne 374 ⟶ 372 :
Les hommes, bravo ! c’est fier et soumis,
On peut s’y fier, voilà des amis !
Nous buvons, mais, vous, mesdames, l’ivresse
Vous va moins qu’à nous, te change en tigresse,
 
Moi tout au plus eu un simple cochon ;,
Quelque idéal sot dans mon cabochon,
Quelque bêtise en sus, quelque sottise
Ligne 404 ⟶ 402 :
Sont-ils noirs ou bleus,
Tes yeux ?
Je n’en sais rien, mais, j’aime leur clarté profonde,
Mais, j’adore le désordre de tes cheveux.
 
Es-tu douce ou dure ?
Ligne 426 ⟶ 424 :
Qui t’obscurcit tes yeux, mes cieux,
Et j’abomine la « tournure »
Parodie et caricaturécaricature,
De tels tiens appas somptueux.
 
Ligne 458 ⟶ 456 :
Quand Elle s’en vient devers le lit,
L’orgueil des beaux seins cambrés emplit
Et bombe le linge tout parfumé
Du seul vrai parfum, son corps pâmé.
 
Ligne 479 ⟶ 477 :
De moi, l’humble serf de sa beauté,
Il est divin et mieux mon bonheur
AÀ bousculer le linge et l’honneur !
 
Vêtement suprême,
De mode toujours,
C’est toi seul que, j’aime
De tous ses atours.
 
Ligne 579 ⟶ 577 :
Ton rire éclaire mon vieux cœur
Comme une lanterne une cave
Où mûrirait tel cru vainqueur :
Aï, Beaune, Sauterne, Grave.
 
Ton rire éclaire mon vieux cœur.
 
Ta voix claironne dans mon âme :
Tel un signal d’aller au feu…
Ligne 601 ⟶ 600 :
Et chaleur m’insinuent : reste !
Si j’y reste, en ton lit mangeur !
Ta gorge, ! tes hanches ! ton geste !
 
 
Ligne 614 ⟶ 613 :
Moi je ne crois qu’en tes mensonges.
 
Tu crois en un vague Dieu,.
En quelque saint spécial,
En tel ''Ave'' contre tel mal.
Ligne 629 ⟶ 628 :
XXI
 
Lorsque tu cherches lestes puces,
C’est très rigolo.
Que de ruses, que d’astuces !
Ligne 690 ⟶ 689 :
Moi-même et d’un révoltant
Caractère tout autant,
Peut-être plus, par hasard.
 
Mes femmes furent légères,
Ligne 713 ⟶ 712 :
C’est farce ce que nous la trompons
Jusques à l’excès, sans penser mie
AÀ elle, tant nos instants sont bons,
 
Nos instants sont bons !
Ligne 734 ⟶ 733 :
Peut-être aussi, tant on est coquins
Et qu’il n’est de pacte qu’on ne rompe.
Trompons-''les'' bien. Nuls remords mesquins !
 
Soyons bien coquins !