« Contre les bucherons de la forest de Gastine » : différence entre les versions
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Quiconque aura premier la main embesongnée
A te couper, forest,
Et sente en
Qui coupa de Cerés le Chesne venerable
Et qui gourmand de tout, de tout insatiable,
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Et se devore après par les dents de la guerre.
Tousjours nouveaux emprunts sur nouveaux interests
Devoir à
Tout son bien à payer la principale somme.
Que tousjours sans repos ne face en son cerveau
Que tramer pour-neant quelque dessein nouveau,
Porté
Et de mauvais conseil qui les hommes renverse.
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Plus le Cerf solitaire et les Chevreuls legers
Ne paistront sous ton ombre, et ta verte criniere
Plus du Soleil
Plus
Enflant son flageolet à quatre trous persé,
Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette,
Ne dira plus
Tout deviendra muet : Echo sera sans voix :
Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois,
Dont
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue :
Tu perdras ton silence, et haletans
Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Adieu vieille forest, le jouët de Zephyre,
Où premier
Où premier
Où premier admirant la belle Calliope,
Je devins amoureux de sa neuvaine trope,
Quand sa main sur le front cent roses me jetta,
Et de son propre laict Euterpe
Adieu vieille forest, adieu testes sacrées,
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Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,
Qui premiers aux humains donnastes à repaistre,
Peuples vrayment ingrats, qui
Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers,
De massacrer ainsi nos peres nourriciers.
Que
Ô Dieux, que véritable est la Philosophie,
Qui dit que toute chose à la fin perira,
Et
De Tempé la vallée un jour sera montagne,
Et la cyme
Neptune quelquefois de blé sera couvert.
La matiere demeure, et la forme se perd.
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