« Page:Verne - Les Tribulations d’un Chinois en Chine.djvu/186 » : différence entre les versions
m typo |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
Mais pourquoi cette lutte ? Tous ces coquins, matelots et pirates, n’étaient-ils donc pas d’accord ? |
Mais pourquoi cette lutte ? Tous ces coquins, matelots et pirates, n’étaient-ils donc pas d’accord ? |
||
Kin-Fo et ses compagnons entendaient très clairement, d’une part d’horribles vociférations, de l’autre des cris de douleur et de désespoir, qui s’éteignirent en moins de quelques minutes |
Kin-Fo et ses compagnons entendaient très clairement, d’une part d’horribles vociférations, de l’autre des cris de douleur et de désespoir, qui s’éteignirent en moins de quelques minutes. |
||
Puis, un violent clapotis de l’eau, le long de la jonque, indiqua que des corps étaient jetés à la mer. |
|||
⚫ | Non ! le capitaine Yin et son équipage n’étaient pas les complices des bandits de Lao-Shen ! Ces pauvres gens, au contraire, avaient été surpris et massacrés. Les coquins, qui s’étaient cachés à bord |
||
⚫ | Non ! le capitaine Yin et son équipage n’étaient pas les complices des bandits de Lao-Shen ! Ces pauvres gens, au contraire, avaient été surpris et massacrés. Les coquins, qui s’étaient cachés à bord — sans doute avec l’aide des chargeurs de Takou, — n’avaient eu d’autre dessein que de s’emparer de la jonque pour le compte du Taï-ping, et, certainement, ils ignoraient que Kin-Fo eût été passager de la ''Sam-Yep'' ! |
||
Or, si celui-ci était vu, s’il était pris, ni lui, ni Fry-Craig, ni Soun, n’auraient de pitié à attendre de ces misérables. |
Or, si celui-ci était vu, s’il était pris, ni lui, ni Fry-Craig, ni Soun, n’auraient de pitié à attendre de ces misérables. |