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travaux de M. Arago. Ils l’ont élevé au rang des hommes les plus éminents du xix{{e}} siècle. Son nom sera honoré partout où se conservent le respect pour les services rendus aux sciences, le sentiment de la dignité de l’homme et de l’indépendance de la pensée, l’amour des libertés publiques. Mais ce n’est pas seulement l’autorité d’une puissante intelligence qui a donne à M. Arago la popularité dont il a joui ; ce qui a contribué encore à mettre son nom en honneur, c’est-le zèle consciencieux qui ne s’est point démenti à t’approche de la mort, ce sont ses efforts désespérés pour remplir jusqu’au dernier
travaux de M. Arago. Ils l’ont élevé au rang des hommes les plus éminents du {{s|xix}}. Son nom sera honoré partout où se conservent le respect pour les services rendus aux sciences, le sentiment de la dignité de l’homme et de l’indépendance de la pensée, l’amour des libertés publiques. Mais ce n’est pas seulement l’autorité d’une puissante intelligence qui a donné à M. Arago la popularité dont il a joui ; ce qui a contribué encore à mettre son nom en honneur, c’est le zèle consciencieux qui ne s’est point démenti à l’approche de la mort, ce sont ses efforts désespérés pour remplir jusqu’au dernier moment les devoirs les plus minutieux. Il ne faut pas non plus oublier le charme de sa diction, l’aménité de ses mœurs, la bienveillance de son caractère. Capable du plus tendre dévouement, modérant toujours par sa bonté naturelle la vivacité d’une âme ardente, M. Arago a goûté, au centre d’une famille spirituelle et aimante, les paisibles douceurs de la vie domestique. Ce qu’une touchante assiduité, l’exercice d’une intelligente prévoyance, et le zèle le plus tendre et le plus inventif ont pu offrir de consolation et de soulagement, M. Arago l’a trouvé pendant le lent épuisement de ses forces, dans
moment les devoirs les plus minutieux. Il ne faut pas non plus oublier le charme de sa
diction, l’aménité de ses mœurs, la bienveillance de son caractère. Capable du plus tendre
dévouement, modérant toujours par sa bonté naturelle la vivacité d’une âme ardente, M. Arago a goûté, au centre d’une famille spirituelle et aimante, les paisibles douceurs de la vie domestique. Ce qu’une touchante assiduité, l’exercice d’une intelligente prévoyance, et le zèle le plus tendre et le plus inventif ont pu offrir de consolation et de soulagement, M. Arago l’a trouvé pendant le lent épuisement de ses forces, dans