« Sur l’impossibilité physique de mettre en évidence le mouvement de translation de la Terre » : différence entre les versions

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I. On suitsait que toutes les expériences tentées pour mettre en évidence le mouvement de translation de la Terre par rapport à l'éther électromagnétique ont donné des résultats négatifs. M. Lorentz a montré récemment,<ref>H. A. Lorentz, ''Akad. v. Wetensch te Amsterdam'', 23 avril 1904.</ref> [1172] en complétant des résultats antérieurs obtenus par lui-même et par M. Larmor,<ref>J. Larmor, ''Aether and Matter''.</ref> que la théorie des électrons ''prévoit de manière complète et pour tous les ordres d' approximation'' l'impossibilité de mettre en évidence par des mesures statiques, observation de positions d'équilibre ou de franges noires en optique, le mouvement d'ensemble d'un système d'électrons si l'observateur est entraîné avec lui. Le raisonnement suppose que toutes les actions intérieures au système sont d'origine électromagnétique, et démontre que dans ce cas le système entraîné subit dans le sens du mouvement une contraction qui multiplie toute dimension linéaire parallèle au mouvement par <math>\sqrt{1-\beta^{2}}</math>, si &beta; est le rapport de la vitesse d'entraînement à la vitesse de la lumière, les dimensions restant inaltérées dans toute direction perpendiculaire.
 
L'application de cette théorie au mouvement de la Terre oblige à supposer que les forces élastiques ou de cohésion qui déterminent la configuration des appareils de mesure sont d'origine électromagnétique ou se comportent comme telles, la même conclusion ne s'imposant pas pour la gravitation, qui ne joue aucun rôle appréciable dans les expériences tentées jusqu'ici.