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Cinq cents ans après la guerre de Troie, et sept cent quinze ans avant notre ère, c’était grande fête à Sardes. ― Le roi Candaule se mariait. ― Le peuple éprouvait cette espèce d’inquiétude joyeuse et d’émotion sans but qu’inspire aux masses tout événement, quoiqu’il ne les touche en rien et se passe dans des sphères supérieures dont elles n’approcheront jamais. |
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{{T2|LE ROI CANCAULE}} |
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Depuis que Phoebus-Apollon, debout sur son quadrige, dorait de ses rayons les cimes du mont Tmolus fertile en safran, les braves Sardiens allaient et venaient, montant et descendant les rampes |
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{{T3|CHAPITRE PREMIER}} |
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Cinq cents ans après la guerre de |
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Troie, et sept cent quinze ans avant |
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notre ère, c’était grande fête à Sardes. |
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― Le roi Candaule se mariait. |
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― Le peuple éprouvait cette espèce d’inquiétude |
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joyeuse et d’émotion sans but qu’inspire |
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aux masses tout événement, quoiqu’il ne les |
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touche en rien et se passe dans des sphères supérieures |
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dont elles n’approcheront jamais. |
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Depuis que Phœbus-Apollon, debout sur son |
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quadrige, dorait de ses rayons les cimes du mont |
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Tmolus fertile en safran, les braves Sardiens |
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allaient et venaient, montant et descendant les |