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Quoique perdu de fatigue en arrivant à Vannes, j’ai demandé
Quoique perdu de fatigue en arrivant à Vannes, j’ai demandé
où était le canal qui conduit à la mer. La descente est pitto-
où était le canal qui conduit à la mer. La descente est pittoresque
resque; le chemin côtoie dans la ville une ancienne fortiOcatiou
le chemin côtoie dans la ville une ancienne fortification
et un fossé qui est à vingt pieds en contre-bas. Arrivé au canal,
et un fossé qui est à vingt pieds en contre-bas. Arrivé au canal,
je me suis mis à marcher avec intrépidité ; j’avais besoin de voir
je me suis mis à marcher avec intrépidité ; j’avais besoin de voir
la mer, mais j’étais fatigué au point de me coucher par terre.
la mer, mais j’étais fatigué au point de me coucher par terre.
Dans le jjetit port de mer, me disais-je, je louerai un cheval ou
Dans le petit port de mer, me disais-je, je louerai un cheval ou
un âne pour remonter à la ville. A une distance énorme, j’ai
un âne pour remonter à la ville. A une distance énorme, j’ai
trouvé une dame qui évidemment se promenait avec un homme
trouvé une dame qui évidemment se promenait avec un homme
qui lui était cher. La nuit tombait, il n’y avait âme qui vive sous
qui lui était cher. La nuit tombait, il n’y avait âme qui vive sous
les arbres le long de ce canal, j’ai donc été obligé de demander
les arbres le long de ce canal, j’ai donc été obligé de demander
au monsieur, du ton le plus doux que j’ai pu trouver, si j’arrive-
au monsieur, du ton le plus doux que j’ai pu trouver, si j’arriverais
rais bientôt à la mer. Il m’a répondu qu’il y avait encore une
bientôt à la mer. Il m’a répondu qu’il y avait encore une
lieue et demie.
lieue et demie.