« Poèmes antiques/Nox » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Poèmes antiques]]|Leconte de Lisle|Nox}}
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Sur la pente des monts les brises apaisées
Inclinent au sommeil les arbres onduleux ;
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Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages,
Une molle vapeur efface les chemins ;
La lune tristement baigne les noirs feuillages
L’oreille n’entend plus les murmures humains.
Mais sur le sable au loin chante la
Et des hautes forêts gémit la grande voix,
Et l’air sonore, aux cieux que la nuit illumine,
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Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines
Entretien lent et doux de la
Montez, et demandez aux étoiles sereines
S’il est pour les atteindre un chemin éternel.
Vous m’avez répondu durant mes jours mauvais
Vous avez apaisé ma tristesse inféconde,
Et dans mon cœur aussi vous chantez à jamais
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[[Catégorie:Leconte de Lisle]]
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