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== EXTRAIT D’UNE LETTRE DE BLAISE PASCAL == |
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A |
== A Me ET A Mlle DE ROUANNEZ == |
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III. (olim : 5) |
== III. (''olim'' : 5) == |
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[octobre |
== [octobre 1656] (?)¹ == |
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Je ne crains plus rien pour vous, Dieu mercy, et |
Je ne crains plus rien pour vous, Dieu mercy, et |
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j’ay une espérance admirable. C’est une parole bien |
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consolante que celle de Jesus-Christ : Il sera donné |
consolante que celle de Jesus-Christ : Il sera donné |
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à ceux qui ont déjà 2 . Par cette promesse, ceux qui |
à ceux qui ont déjà 2 . Par cette promesse, ceux qui |
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ont beaucoup receu ont droit |
ont beaucoup receu ont droit d’espérer davantage, et |
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ainsi ceux qui ont receu extraordinairement doi- |
ainsi ceux qui ont receu extraordinairement doi- |
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vent espérer extraordinairement. 3 |
vent espérer extraordinairement. 3 J’essaye autant que |
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empêcher la nouvelle condamnation des cinq Propositions. La censure |
empêcher la nouvelle condamnation des cinq Propositions. La censure |
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fut décidée le 16 octobre, mais elle semble |
fut décidée le 16 octobre, mais elle semble n’avoir été connue en |
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France |
France qu’en mars 1657. Rien d’ailleurs ne nous fait connaître l’exis- |
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tence de négociations de cette nature. |
tence de négociations de cette nature. |
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2. Matth. XIII, 12 : Qui enim habet, dabitur ei, et abundabit. |
2. Matth. XIII, 12 : Qui enim habet, dabitur ei, et abundabit. |
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3. Le passage qui suit fut inséré dans |
3. Le passage qui suit fut inséré dans l’édition des Pensées de |
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166g. Sacile rappelait dans une lettre |
166g. Sacile rappelait dans une lettre qu’il adressa en 1680 à Madame |
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Perier qui venait de perdre son fils aîné (cette lettre se trouve |
Perier qui venait de perdre son fils aîné (cette lettre se trouve |
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dans les Vies édifiantes des Religieuses de P. R., 1762, T. IV, p. 36o): |
dans les Vies édifiantes des Religieuses de P. R., 1762, T. IV, p. 36o): |
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« Je ne doute pas, Mademoiselle, que vous |
« Je ne doute pas, Mademoiselle, que vous n’aviez eu dans l’esprit |
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cette pensée de M r votre frère, qui me paroit admirable, et que je |
cette pensée de M r votre frère, qui me paroit admirable, et que je |
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n’ai vu qu’en lui seul : Il faut tacher, dit-il, de se consoler dans les |
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plus grands maux, et de prendre tout ce qui arrive pour le meilleur, |
plus grands maux, et de prendre tout ce qui arrive pour le meilleur, |
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car |
car l’essence du péché consistant à avoir une volonté opposée à celle |
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