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mais présentant un nombre de couches plus grand, ce qui prouve que le froid qui produit les grêlons naturels est bien plus intense que celui de 17 degrés au-dessous de zéro. |
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Deux choses restent à expliquer : la première comment se forment dans |
Deux choses restent à expliquer : la première comment se forment dans l’atmosphère les masses liquides qui doivent se changer en grêlons ; la seconde, comment dans les saisons et les pays chauds se produit le froid qui saisit les masses et en congèle plus ou moins brusquement toute la surface jusqu’à une certaine profondeur. |
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L’ingénieux auteur explique la première par la réaction de l’électricité sur un nuage à l’instant où elle s’en échappe, et la deuxième par l’extension subite qui suit la réaction. |
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Voici à peu près comment il |
Voici à peu près comment il s’exprime : Soit un nuage orageux chargé d’électricité ; cet agent, au moment où il atteint son maximum de tension, doit s’échapper. En s’échappant il exerce sur le nuage une réaction violente qui produit la contraction ; mais ce mouvement est nécessairement suivi d’une réaction contraire, qui produit la dilatation du nuage, de la vapeur, de l’air, et qui doit donner naissance à une évaporation rapide, et par là même à une perte de calorique plus ou moins considérable, d’où la congélation de toute la surface à une plus ou moins grande profondeur. |
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Lorsque le froid |
Lorsque le froid n’est pas assez intense pour congeler les masses d’eau, elles tombent à l’état liquide ; ce qui nous explique pourquoi les premières gouttes de pluie des orages sont ordinairement les plus grosses, et pourquoi de prodigieuses quantités d’eau tombent immédiatement après un coup de tonnerre. |