« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Voûte » : différence entre les versions

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mais se chevaucheraient.
 
<span id=Lincoln1>Les Anglais ont-ils fait des voûtes originairement composées d’arcs de
pierre ou de courbes de bois, sur lesquelles ils auraient posé des madriers,
des couchis, en un mot ? C’est possible ; d’autant qu’il existe encore
en Angleterre, dans le cloître de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Lincoln|Lincoln]], entre autres
exemples, des voûtes ainsi construites et qui datent du XIV<sup>e</sup> siècle. Il ne
faut pas perdre de vue que les constructions de bois ont de tout temps
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naissances eussent été placées à des niveaux très-différents, ou que les
clefs de ces arcs eussent été elles-mêmes à des niveaux très-différents.
<span id=Lincoln2>Dans le premier cas, il existait, entre le chapiteau de la pile et la naissance
de la courbe des arcs ayant la plus faible base, une verticale
gênante pour placer les moellons de remplissage suivant le mode admis
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structure, se détacher, comme on peut le voir dans quelques-unes de ces
voûtes primitives, notamment dans les chœurs des cathédrales d’Ely et
de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Lincoln|Lincoln]]. Pour éviter cet inconvénient, dès la fin du XIII<sup>e</sup> siècle, les
constructeurs anglais adoptent une courbe composée, de telle sorte que,
toutes ces courbes, à partir du niveau du chapiteau des piles, ont le