« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Peinture » : différence entre les versions

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un sentiment vrai, puissant, des hardiesses même, qui font assez
voir que cette école du Poitou ne se bornait pas à la reproduction sèche
des peintures byzantines. <span id=Liget>Plus tard cependant, au XII<sup>e</sup> siècle, nous retrouvons
des peintures françaises se soumettant scrupuleusement aux traditions grecques: telles sont celles de la chapelle du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Liget|Liget]]<span id="note15"></span>[[#footnote15|<sup>15</sup>]], dont le dessin,
les types, les compositions, le modelé, se rapprochent exactement de l'école de Byzance<span id="note16"></span>[[#footnote16|<sup>16</sup>]], au point qu'on les pourrait attribuer à un artiste
de cette école.
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[[Image:Peinture.eglise.Saint.Savin.png|center]]
<div class="text">
Dans les peintures de la chapelle du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Liget|Liget]], si l'art est soumis à une
sorte d'archaïsme, on sent la recherche du beau, on aperçoit les
dernières lueurs de l'antiquité, si brillantes encore dans les catacombes de
la Rome chrétienne. La figure 2, qui donne l'un des personnages peints
sur les parois de la chapelle du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Liget|Liget]], suffit pour faire ressortir les rapports
existant entre cet art du XII<sup>e</sup> siècle et celui des époques primitives
de la peinture byzantine. Les tons de ces peintures sont doux, le