« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Pilier » : différence entre les versions

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[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]],
fig. 92 et 93); mais ce parti leur avait été imposé par la nécessité de
donner à ces points d'appui une résistance exceptionnelle. <span id=Laon>Nous voyons
qu'à la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], sans aucune raison apparente, vers la même
époque, c'est-à-dire vers 1200, les architectes ajoutent aux gros cylindres
du rez-de-chaussée de la nef des colonnes monostyles détachées,
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système
de structure des piles. Sur vingt piles qui portent le triforium et
les voûtes de la nef de Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], quatre seulement
présentent
cette particularité de colonnettes posées aux angles du tailloir et
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ces piliers présentent donc l'aspect reproduit dans la figure 12.
Ces quatre piliers sont, il est vrai, posés sous les retombées des voûtes,
qui, à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] comme à Notre-Dame de Paris, embrassent deux travées,
mais on ne s'explique pas pourquoi ce système, qui est très-bon, n'a pas
été suivi tout le long de la nef. Les bagues A forment une assise qui
relie les fûts supérieurs B aux fûts inférieurs C. Les constructeurs de la
cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] n'avaient pas le beau liais cliquart de Paris, et ils
ne pouvaient tailler de colonnettes monostyles d'une grande longueur.
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[[Image:Pilier.Notre.Dame.Laon.2.png|center]]
<div class="text">
Quelques années avant la construction de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]],
c'est-à-dire
vers 1170, on élevait dans la même ville la nef et le chœur de
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et masquant la vue du sanctuaire; cependant ces quatre colonnettes,
disposées pour recevoir les arcs ogives, avaient probablement fait naître
aux architectes de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] l'idée de cantonner leur
pilier cylindrique de cinq colonnettes, l'une destinée à porter
l'arc-doubleau