« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Cloître » : différence entre les versions

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la température extérieure, car les arcatures sont si peu élevées et ses galeries
comparativement si profondes, qu'en supposant les œils vitrés, le
vent ne pouvait chasser la pluie sur le pavé de ces galeries. <span id=Laon>Or il existe
encore, le long du flanc sud de la nef de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], un cloître
qui remplit exactement ces dernières conditions. L'espace étroit dont
pouvait disposer l'architecte ne lui permit pas de donner à ce cloître la
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La fig. 13 présente le plan d'une portion de ce cloître. Il est voûté en
arcs d'ogives et date des premières années du XIII<sup>e</sup> siècle. Mais, à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]],
les voûtes sont dépourvues de formerets; ceux-ci, par conséquent, ne
traversent pas la construction et ne présentent pas à l'extérieur une suite
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l'arcature est très-mince, O,35 c., et n'est réellement qu'une cloison évidée
qui ne charge pas les trois colonnettes destinées à la porter. L'unique galerie
du cloître de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] est fort rapprochée de l'église, et ses baies
sont ouvertes au nord; le cloître eût donc été triste et obscur, si l'architecte
n'avait eu la précaution d'y faire entrer le soleil par des fenêtres
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monuments, étaient particulièrement ornés de quelque statue de saint,
devant laquelle était suspendu un fanal pendant la nuit; et, pour gêner le
moins possible la circulation, ces angles, comme à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], étaient portés
sur des trompillons, des colonnes ou des encorbellements plus ou moins
décorés de sculptures. Quant aux portes des cloîtres de cathédrales, lorsqu'elles
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plus trace<span id="note17"></span>[[#footnote17|<sup>17</sup>]].
 
Nous avons vu déjà qu'à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] les constructeurs avaient vitré les ouvertures
supérieures prises sous les formerets des voûtes du cloître et avaient
laissé les arcatures inférieures libres, comme les anciennes galeries
romanes. Mais à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], bien que ce cloître soit déjà gothique par ses
voûtes, la claire-voie inférieure est complètement distincte de la rose
vitrée, comme dans les cloîtres de transition, tels que ceux de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes F#Fontenay|Fontenay]] et
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<span id="footnote13">[[#note13|13]] : Au XVI<sup>e</sup> siècle, un cadran solaire fut attaché à la statue de l'ange; peut-être en
existait-il un autre avant cette époque. Nous devons les dessins de ce cloître à M. Bœswilwald,
architecte de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]].
 
<span id="footnote14">[[#note14|14]] : Nous devons ces dessins et ceux de Saint-Michel de Cuxa à l'obligeance de