« We shall fight on the beaches » : différence entre les versions

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Cependant, l'irruption allemande, telle une faux aiguisée, a fauché la droite et l'arrière des armées du Nord. Huit ou neuf divisions blindées, chacune d'environ 400 véhicules blindés de différents types, mais soigneusement assortis de telle sorte qu'ils soient complémentaires et divisibles en de plus petites unités indépendantes, ont coupé toute communication entre nous et la majeure partie des armées françaises. Cela a coupé nos propres voies de ravitaillement en nourriture et en munitions, en prenant d'abord Amiens, puis Abbeville, et se frayant un chemin jusqu'à la côte par Boulogne et Calais, se rendant presque à Dunkerque. Juste après cet assaut mécanisé et blindé a suivi de nombreuses divisions allemandes transportées par camions, et derrière elles encore ont cheminé, relativement lentement, la terne masse brute de l'armée ordinaire allemande et le peuple allemand, toujours prêt à piétiner d'autres terres de liberté et de confort qu’ils n'ont jamais connus.
 
J'ai dit que ce coup de faux blindé a presque atteint Dunkerque — presque, mais pas tout à fait. Boulogne et Calais ont vuété desle théâtre de combats désespérés. La garde a défendu Boulogne pendant un moment et a été retirée par ordre de cecette payscontrée. La brigade des fusiliers, le 60<sup>e</sup> fusilierrégiment, et les fusiliers de la reine Victoria, avec un bataillon de tanks britanniques et 1&nbsp;000{{formatnum:1000}} Français, enpour toutun total d'environ quatre mille hommes, ont défendu Calais jusqu'à la fin. Le Brigadier britannique a eu une heure pour se rendre. Il a refusé l'offre, et quatre jours d'intenses combats dans les rues ont passé avant que le silence règne sur Calais, ce qui a marqué la fin d'une résistance mémorable. Seulement 30 survivants indemnes ont été ramenés par la marine, et nous ne connaissons pas le sort de leurs camarades. LeursLeur sacrificessacrifice, cependant, n'onta pas été pas vainsvain. Au moins deux divisions blindées, qui autrement auraient dû être envoyées contre le Corps expéditionnaire britannique, ont dû être envoyées pour les vaincre. Ils ont ajouté une autre page à la gloire des divisions légèrelégères, et le temps gagné a permis d'inonder les chenaux de Gravelines etafin qu'ils d’êtresoient protégéstenus par les troupes françaises.
 
Ainsi le port de Dunkerque fut gardé ouvert. Quand il est devenu impossible pour les armées du Nord de rouvrir leur voie de communication vers Amiens avec la majeure partie de l’armée française, il n'est resté qu'un seul choix. C'était, en effet, bien désespéré. Les armées belge, française et anglaise étaient presque encerclées. Leur seule retraite possible était un seul port et ses plages voisines. Ils étaient pressés de chaque côté par de lourdes attaques et dépassés en nombre dans les airs.