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134 consxnnnurxous xuaornnncns Ã
` _ puisse créer quelque chose d’absolument nouveau, ce 3
Vi fait pour ait bien révolter tous ceux qui tahlent, comme il
,` sur une espèce de loi morale, sur la nécessité régulière
sv``· Ã de toute évolution. Ils sont lents eux-mêmes et exigent la p
lenteur chez les autres. Or, ici, ils se trouvent en présence
d’un homme qui progresse très rapidement; ils ne sa—· p,
A vent pas comment il s‘y prend et ils lui en veulent à "
' cause de cela. ' Ã » —;
À ‘ Pour une entreprise comme celle de'Bayreuth il n’y ` 5
ï eut jamais ni signes précurseurs, ni transitions, ni in- il
A 'termédiaires ; Wagner seul connaissait le but et lelong
_ chemin qui pouvait y conduire. Cette entreprise est i
comme le premier voyage autour du monde dans le L
royaume del’art et il semble bien que non seulement ,
un art nouveau fut découvert, mais l’art lui-mème. Par V
là tous les arts modernes connus jusquià ce jour appa-, u
. raissent comme étiolés dans leur solitude, ou comme
` des artsde luxe à moitié démonétisés. Même les souve-` _ ‘
venirs incertains et clécousus d'u'n art véritable que
nous autres modernes nous miens des Grecs peuvent
s’elïacer maintenant, dans le asure où ils ne sont pas
même de rayonner sous Yempire d’uue nouvelle inter- ,
“ prétatiou. Pour un grand nombre de choses le moment ,
. estvenn de mourir, car cetiart nouveau estun art vision·_ i_
_ naîre,qui prévoit une ruine dont les arts seuls ne seront- 4
_ pas atteints. Son geste avertisseur doit troubler profon- _
dément toute notre civilisation actuelle, des Piustant
·` que se taisent les rires ironiques qu’il avait soulevés par ·
ses parodies. Laissons—le donc jouir du peu (lt!-YBIBPS qui
Qlui reste encore pourle rire et la joie. _, " I Q A _
. ’· Quant à nous, `disciples de Part ressuscité, V nousàu.-W:
» " . ' il 4 ' ‘ ,.—

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