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une pension du Gouvernement entre à l’asile sur une grande échelle (1).
sésame I4!

une pension du Gouvernement entre à l’asîlC Sur
Seulement les asiles de riches n’impliquent pas
une grande échelle
Seulement les asiles de riches n’1mpl1quent pas
l’idée du travail et devraient s’appeler des lieux de
l’idée du travail et devraient s’appeler des lieux de
plaisir. Mais les pauvres aiment à mourir indépen-
plaisir. Mais les pauvres aiment à mourir indépendants, paraît-il ; peut-être si nous leur faisions leurs
dants,paraît-il; peut-être si nous leur faisions leurs
lieux de plaisir assez jolis et plaisants ou si nous
lieux de plaisir assez jolis et plaisants ou si nous
leur donnions leurs pensions chez eux,et leur cons-
leur donnions leurs pensions chez eux,et leur constituions préalablement un petit pécule pris sur le
tituions préalablement un petit pécule pris sur le
budget, leurs esprits pourraient se réconcilier avec
budget, leurs esprits pourraient se réconcilier avec
ces institutions.
ces institutions.

En attendantvoici les faits : nous leur rendons
En attendant voici les faits : nous leur rendons
notre aide ou si blessante ou si p‘énible, qu’ils aiment
notre aide ou si blessante ou si pénible, qu’ils aiment
mieux mourir que la prendre de nos mains; ou,
mieux mourir que la prendre de nos mains ; ou,
pour troisième alternative, nous les laissons si in-
cultes et ignorants qu’ils se laissent mourir silen—
pour troisième alternative, nous les laissons si incultes et ignorants qu’ils se laissent mourir silencieusement comme des bêtes sauvages, ne sachant
que faire ni que demander. Je dis que vous méprisez la compassion. Si non untel entrefiletde journal
cieusement comme des bêtes sauvages, ne sachant
que faire ni que demander. Je dis que vous mépri-
sez la compassion. Si non untel entrefiletde journal
ne serait pas plus possible dans un pays chrétien
ne serait pas plus possible dans un pays chrétien
qu’un assassinat prémédité n’y serait permis dans
qu’un assassinat prémédité n’y serait permis dans
la rue (2).
la rue (2).

(1) Je vous prie de noter ce fait, d’y réfléchir, et de considérer
commentil se fait qu’une pauvre vieille aura honte de prendre au
(1) Je vous prie de noter ce fait, d’y réfléchir, et de considérer comment il se fait qu’une pauvre vieille aura honte de prendre au pays un shilling par semaine, tandis que personne n’a honte de prendre une rente de mille livres par an. (Note de l'auteur.)

pays un shilling par semaine, tandis que personne n’a honte de pren-
(2) Je me réjouis sincèrement de voir fonder un journal comme le Hall Mall Gazette, car le pouvoir de la presse dans les mains d’hommes d`une haute culture, d’une situation indépendante, et bien intentionnés, peut en effet mériter tous les éloges qu’on lui a tant decernes jusqu'ici. Son directeur me pardonnera donc, je n’en doute pas, si, à raison même de mon respect pour le journal, je ne laisse pas passer sans observation un article paru dans son troisième numéro, page 5, dont chaque mot était erroné, de cette erreur profonde ou peut seul atteindre un honnête homme qui des le début a
dre une rente de mille livres par an. (Note de Yauteur,)
pris un mauvais tournant de pensée et le suit, indifférent aux conséquences. Il contenait à la fin ce passage à noter :
(2) Je me réjouis sincèrement de voir fonder un journal comme
le Hall Mall Gazette, cur le pouvoir de la presse dans les mains
d'hornmes d`une haute culture, d’u¤e situation indépendante, et bien
intentionués, peut en effet mériter tous les éloges qu’on lui a tant
decernes jusquücn. Son directeur me pardonnera donc, je n’en doute
pas, s1, à raison même de mon respect pour le journal, je ne laisse
pas passer sans observation un article paru dans son troisième nu-
méro, page 5, dont chaque mot était erroné, de cette erreur pro·
fonde ou peut seul atteindre un honnête homme qui des le début a
pris un mauvais tournant de pensée et le suit, indifférent aux con-
séquences. ll contcnaità la fin ce passage à noter :_ _