« Orgueil et Prévention/20 » : différence entre les versions

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de sentiment tout à fait aimable.
 
Le récit néanmoins surprit Mme Bennet ; elle aurait
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elle aurait
bien voulu être comme lui, persuadée qu’Élisabeth, en
rejetant ses offres, n’avait eu dessein que de l’encourager ;
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— Vous m’avez mal entendu, monsieur, dit Mme Bennet,
tout alarmée, Lizzy n’a d’entêtement que sur certaines
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Lizzy n’a d’entêtement que sur certaines
choses ; en général c’est la meilleure enfant du monde :
je vais de ce pas parler à M. Bennet, et soyez sûr que
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— De M. Colins et de Lizzy ! Lizzy assure qu’elle
n’épousera pas M. Colins, et M. Colins commence à
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et M. Colins commence à
dire qu’il ne veut plus de Lizzy.
 
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— Une alternative bien cruelle se présente à vous
Élisabeth ; de ce jour il vous faut être étrangère à l’un
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il vous faut être étrangère à l’un
ou l’autre de vos parents ; votre mère ne vous veut plus
voir si vous refusez M. Colins, et moi je vous défends de
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son projet ; elle en parla plus d’une fois à Élisabeth,
n’épargnant ni caresses ni menaces ; elle voulut gagner
Hélen ; mais Hélen avec sa douceur accoutumée, refusa
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douceur accoutumée, refusa
de la seconder ; et Élisabeth, tour à tour sérieuse et folâtre,
employait pour lui répondre le raisonnement et la plaisanterie ;
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l’aperçut : « Vous venez fort à propos, il y a ici sujet
de se divertir… Que pensez-vous qu’il nous soit arrivé ?
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M. Colins a demandé Lizzy en mariage, et Lizzy l’a refusé. »
 
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« Tenez, la voyez-vous ? continua Mme Bennet,
elle a l’air aussi gaie que de coutume ; peu lui importe si
nous sommes tous dans l’affliction ; mais ce qui est certain,
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certain,
mademoiselle Lizzy, c’est que si vous voulez toujours
refuser les partis qu’on vous propose, vous finirez par ne
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vouloir raisonner avec elle, ou s’efforcer de la consoler,
c’eût été l’irriter davantage ; elle parla donc sans discontinuer,
jusqu’au moment où M. Colins les vint joindre,
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moment où M. Colins les vint joindre,
et le voyant entrer, elle dit à ses enfants :
 
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point un silence inviolable… Loin de moi, continua-t-il
bientôt d’une voix altérée, toute idée de ressentiment !
Supporter avec résignation les contrariétés de la vie, c’estrésig
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nation les contrariétés de la vie, c’est
le devoir de l’homme, le devoir surtout d’un ecclésiastique
comme moi qui, à l’âge où je suis, ai déjà obtenu un si
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j’eusse attendu de le recevoir de vous ; mais après tout,
nul homme n’est infaillible ; je vous puis assurer que mon
intention était pure et, en désirant trouver à Longbourn
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pure et, en désirant trouver à Longbourn
une aimable compagne, j’ai bien moins consulté mon
propre avantage que celui de votre famille. Si cependant