« Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/347 » : différence entre les versions

Cabot (discussion | contributions)
Bot : Importation automatique de pages
(Aucune différence)

Version du 17 novembre 2007 à 22:25

Cette page n’a pas encore été corrigée


.AU PAClFJf)OE.


M7


à J"usage des mineurs qui travaillent dans l’eau. On les avait abandonnées ’au bord du chemin, Eiles remplac_rent nos DoUes à l’éeuyère si ghBntes, et DOUS p\1mes lutter, grâce à eUes,

moins péniblement contre les difficultés de la route. Cette voie montait peu à peu, passant le long des flancs des haut_urs garnies de sapins et qui se suivaient de fort près, n’ayant dans leurs intervalles que les ravins les plus étroits. En fait, nous venions de rentrer dans cette région de montagnes et de foréts que nous avions d’abord rencontrée dans la vallée supérieure de la Thompson septentrionale. Les cOtés du chemin étaient peuplés de cadavres de chevaux et de mulets. Il y en avait qui restaient debout comme ils étaient morts, retenus droit par une boue profonde et gelée. Chaque jour, nous passions auprès d’une vingtaine de ces cadavres, et il y en avait des cenlaines d’autres, d’animaux qui s’étaient détournés pour mourir et que l’épaisseur de la forét dérobait à nos yeux. Les martres et les perdrix des bois étaient abondantes. Un grand Yankee, venu de l’État du Maine et qui s’était joint à nous, se distingua fort, en abattant à coups de revolver, avec une adresse prodigieuse, les oiseaux qui perchaient au sommet des plus hauts sapiOll. À mesure que nous approchions de William’s Creek, la montée devenait plus rapide et la neige plus profonde ; car, à cette hauteur, la gelée avait été continuelle.

Le soir du troisième jour de marche, nous arrivâmes à Richfield qui est à soixante-cinq milles du confluent de la Quesnelle. Suivant le conseil de notre nouvel ami, nous poussâmes par Barkeryille jusqu’à Cameron Town, plus bas sur le méme cours d’eau. C’est là qu’on exploitait les plus riches mines que l’on conn\1t alors. Il faisait déjà nuit. Nous suivions le fond de l"étroit ravin dans lequel coule William’s Crêek, escaladant les conduites d’eaux (flumes) t, les troncs d’arbres, les amas de


1. Ces (Iv"’" sont d6crlts et representés dans le cbapitre suivant. (Trad.)