« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/149 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 21 : Ligne 21 :
Le Désir et l’Amour sont à jamais liés.
Le Désir et l’Amour sont à jamais liés.
</poem>
</poem>
<br />
(La Jeunesse pensive)
{{d|''<small>(La Jeunesse pensive)</small>''|6}}

<br />

{{—}}
LES ÉTOILES ÉTEINTES
<br /><br />
{{c|''<big>LES ÉTOILES ÉTEINTES</big>''}}
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%">
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%">




À l’heure où sur la mer le soir silencieux
{{Lettrine|À|lignes=2}} l’heure où sur la mer le soir silencieux
Efface les lointaines voiles,
Efface les lointaines voiles,
Où, lente, se déploie, en marche dans les cieux,
Où, lente, se déploie, en marche dans les cieux,
L’armée immense des étoiles,
L’armée immense des étoiles,


Ne songes-tu jamais que ce clair firmament,
Ne songes-tu jamais que ce clair firmament,
Comme la mer, a ses désastres ?
Comme la mer, a ses désastres ?
Que, vaisseaux envahis par l’ombre, à tout moment
Que, vaisseaux envahis par l’ombre, à tout moment
Naufragent et meurent des astres ?
Naufragent et meurent des astres ?
</poem>
</poem>