« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/40 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%"> |
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%"> |
||
L’amoureux se souvient du dernier songe bleu. |
|||
La lèvre sur le front de l’adorable femme, |
|||
Il étreint tendrement son âme sur son âme, |
|||
Sa poitrine se gonfle et son œil est en feu. |
|||
Tout son être s’exhale en trésors de candeur, |
|||
Il peint timidement son ivresse ingénue : |
|||
On dirait un zephyr échappé de la nue |
|||
Et n’osant pas donner sa caresse à la fleur. |
|||
Mais bientôt, enfoui dans un Hoc de cheveux, |
|||
Il sent naître l’audace à l’ombre de leurs tresses, |
Il sent naître l’audace à l’ombre de leurs tresses, |
||
Et |
Et les baisers enfin succèdent aux caresses... |
||
Le |
Le ruisseau fait un coude... Adieu les amoureux ! |
||
</poem> |
</poem> |
||
<br /><br /><br /><br /> |
|||
{{—}} |