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GEORGES RODENBACH. 3^0, |
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II |
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Cependant quand le soir douloureux est défunt, |
Cependant quand le soir douloureux est défunt, |
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La cloche lentement les appelle à compiles |
La cloche lentement les appelle à compiles |
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Comme si leur prière était le seul parfum |
Comme si leur prière était le seul parfum |
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Qui pût consoler Dieu dans ses mélancolies ! |
Qui pût consoler Dieu dans ses mélancolies ! |
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Tout est doux, tout est calme au milieu de l’enclos; |
Tout est doux, tout est calme au milieu de l’enclos ; |
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Aux offices du soir la cloche les exhorte, |
Aux offices du soir la cloche les exhorte, |
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Et chacune s’y rend, mains jointes, les yeux clos, |
Et chacune s’y rend, mains jointes, les yeux clos, |
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Avec des glissements de cygne dans l’eau morte. |
Avec des glissements de cygne dans l’eau morte. |
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Elles mettent un voile à longs plis ; le secret |
Elles mettent un voile à longs plis ; le secret |
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De leur âme s’épanche à la lueur des cierges; |
De leur âme s’épanche à la lueur des cierges ; |
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Et, quand passe un vieux prêtre en étole, on croirait |
Et, quand passe un vieux prêtre en étole, on croirait |
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Voirie Seigneur marcher dans un Jardin de Vierges! |
Voirie Seigneur marcher dans un Jardin de Vierges ! |
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Et l’élan de l’extase est si contagieux, |
Et l’élan de l’extase est si contagieux, |
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Et le cœur à prier si bien se tranquillise, |
Et le cœur à prier si bien se tranquillise, |
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Que plus d’une, pendant les soirs religieux, |
Que plus d’une, pendant les soirs religieux, |
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L’été, répète encor les Avé de l’église; |
L’été, répète encor les Avé de l’église; |
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Debout à sa fenêtre ouverte au vent joyeux, |
Debout à sa fenêtre ouverte au vent joyeux, |
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Plus d’une, sans ôter sa cornette et ses voiles, |
Plus d’une, sans ôter sa cornette et ses voiles, |
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Bien avant dans la nuit, égrène avec ses yeux |
Bien avant dans la nuit, égrène avec ses yeux |
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Le rosaire aux grains d’or des priantes étoiles ! |
Le rosaire aux grains d’or des priantes étoiles ! |
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(La Jeunesse B |
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{{d|''<small>(La Jeunesse Blanche)</small>''|6}} |
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