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M DU XIX e SIÈCLE
Celles qui son: les saurs, les amantes, les mères,
Celles qui sont les sœurs, les amantes, les mères,
H le venc de mort sur les Heurs du printemps
soufflé le vent de mort sur les fleurs du printemps
Je l’amour dans les cœurs de vingt ans...
Et la peur de l’amour dans les cœurs de vingt ans...
ô mon maître ! o bienfaisant génie !
— Ô Racine ! ô mon maître ! ô bienfaisant génie !
Pour nous avoir à flots versé de l’harmonie,
Pour nous avoir à flots versé de l’harmonie,
. ,r, en exemple a lui-même, montré
Pour avoir, en exemple à lui-même, montré
Dans ses nobles amours l’homme transfiguré,
Dans ses nobles amours l’homme transfiguré,
Pour n’avoir pas connu l’ironie inféconde,
Pour n’avoir pas connu l’ironie inféconde,
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Pour tes chants, des affronts et de l’oubli vainqueurs,
Pour tes chants, des affronts et de l’oubli vainqueurs,
Voici la palme d’or, poète ! — et tous nos cœurs !
Voici la palme d’or, poète ! — et tous nos cœurs !

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MUSIQUE AU BORD DE LA MER


Un soir, un soir d’été calme et propice au rêve,
Un soir, un soir d’été calme et propice au rêve,
Nous nous étions ensemble assis près de la grève,
Nous nous étions ensemble assis près de la grève,
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Mais si mélancolique et si beau, qu’à l’entendre
Mais si mélancolique et si beau, qu’à l’entendre
On s’étreignait plus fort, on se sentait plus tendre.
On s’étreignait plus fort, on se sentait plus tendre.
< >n eut cru des baisers, des soupirs, des adieux...
On eût cru des baisers, des soupirs, des adieux...
Et nos rêves suivaient l’archet mélodieux.
Et nos rêves suivaient l’archet mélodieux.

« Ah ! tristes, chantait-il, sont les roses fanées!
« Ah ! tristes, chantait-il, sont les roses fanées !
Tristes, les jours perdus et les nuits profanées,
Tristes, les jours perdus et les nuits profanées,
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