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: ANTHOLOGIE D l’ XIX e S I F C L F . |
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LC’DI’B-l^Iz-i VE&QTIS |
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{{c|''<big>LUDIBRIA VENTIS</big>''}} |
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D’un vol de blanches colombelles |
D’un vol de blanches colombelles |
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A fait fuir mes pensera rebelles, |
A fait fuir mes pensera rebelles, |
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Qui dans l’air partaient avec elles ! |
Qui dans l’air partaient avec elles ! |
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Que de vers à peine ébauchés |
Que de vers à peine ébauchés |
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Les perdreaux dans les champs cachés, |
Les perdreaux dans les champs cachés, |
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Par ma venue effarouchés, |
Par ma venue effarouchés, |
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En s’envolant m’ont arrachés ! |
En s’envolant m’ont arrachés ! |
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Maintenant, toutes ces pensées |
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Planent doucement balancées, |
Planent doucement balancées, |
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Et par les brises cadencées |
Et par les brises cadencées |
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Au loin mollement sont poussées. |
Au loin mollement sont poussées. |
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Posés sur les feuillages verts, |
Posés sur les feuillages verts, |
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Ou bien voltigeant à travers |
Ou bien voltigeant à travers |
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La vague immensité des airs, |
La vague immensité des airs, |
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Les oiseaux gazouillent mes vers. |
Les oiseaux gazouillent mes vers. |
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