« Les Caprices de Marianne (Charpentier, 1888) » : différence entre les versions

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En voilà assez. Dites à celui qui vous envoie qu’il perd son temps et sa peine et que s’il a l’audace de me faire entendre une seconde fois un pareil langage j’en instruirai mon mari. (Elle sort.)
 
COELIO, entrant - Eh bien ! Ciuta, qu’a-t-elle dit ?
'''COELIO''', entrant
 
COELIO, entrant - Eh bien ! Ciuta, qu’a-t-elle dit ?
 
 
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Disposez ces fleurs comme je vous l’ai ordonné. A-t-on dit aux musiciens de venir ?
 
UN DOMESTIQUE. - Oui, madame ; ils seront ici à l’heure du souper.
'''UN DOMESTIQUE'''
 
UN DOMESTIQUE. - Oui, madame ; ils seront ici à l’heure du souper.
 
 
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Quand vous aviez dix ou douze ans, toutes vos peines, tous vos petits chagrins se rattachaient à moi, d’un regard sévère ou indulgent de ces yeux que voilà dépendait la tristesse ou la joie des vôtres, et votre petite tête blonde tenait par un fil bien délié au cœur de votre mère. Maintenant, mon enfant, je ne suis plus qu’une vieille sœur, incapable peut-être de soulager vos ennuis, mais non pas de les partager.
 
COELIO. - Et vous aussi, vous avez été belle ! Sous ces cheveux argentés qui ombragent votre noble front, sous ce long manteau qui vous couvre, l’œil reconnaît encore le port majestueux d’une reine et les formes gracieuses d’une Diane chasseresse. O ma mère ! Vous avez inspiré l’amour ! Sous vos fenêtres entre ouvertes a murmuré le son de la guitare, sur ces places bruyantes, dans le tourbillon de ces fêtes, vous avez promené une insouciante et superbe jeunesse ; vous n’avez point aimé ; un parent de mon père est mort d’amour pour vous.
'''COELIO'''
 
COELIO. - Et vous aussi, vous avez été belle ! Sous ces cheveux argentés qui ombragent votre noble front, sous ce long manteau qui vous couvre, l’œil reconnaît encore le port majestueux d’une reine et les formes gracieuses d’une Diane chasseresse. O ma mère ! Vous avez inspiré l’amour ! Sous vos fenêtres entre ouvertes a murmuré le son de la guitare, sur ces places bruyantes, dans le tourbillon de ces fêtes, vous avez promené une insouciante et superbe jeunesse ; vous n’avez point aimé ; un parent de mon père est mort d’amour pour vous.
 
 
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Il ne s’agit pas de ce que j’ai répondu.
Comprenez-vous ce que je dis ? Donnez ordre à vos gens qu’ils ne laissent entrer ni cet homme ni son ami. Je m’attends à quelque importunité de leur part, et je suis bien aise de l’éviter. (Elle sort.)

'''CLAUDIO. - '''

Que penses-tu de cette aventure, Tibia ? Il y a quelque ruse là-dessous.
 
 
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L’occupation d’un moment, une coupe fragile qui renferme une goutte de rosée, qu’on porte à ses lèvres et qu’on jette par-dessus son épaule. Une femme ! C’est une partie de plaisir ! Ne pourrait-on pas dire, quand on en rencontre une : voilà une belle nuit qui passe ? Et ne serait-ce pas un grand écolier en de telles matières que celui qui baisserait les yeux devant elle, qui se dirait tout bas :
“ Voilà peut-être le bonheur d’une vie entière ”, et qui la laisserait passer ? (Elle sort.)
 
OCTAVE, seul. - Tra, tra, poum ! poum ! tra deri la la ! Quelle drôle de petite bonne femme ! Ha! ! Holà ! (Il frappe à une auberge.) Apportez-moi ici, sous cette tonnelle, une bouteille de quelque chose.
'''OCTAVE''' seul.
 
OCTAVE, seul. - Tra, tra, poum ! poum ! tra deri la la ! Quelle drôle de petite bonne femme ! Ha! ! Holà ! (Il frappe à une auberge.) Apportez-moi ici, sous cette tonnelle, une bouteille de quelque chose.