« Imitation de Jésus-Christ/Livre 4/Chapitre 4 » : différence entre les versions
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de grands biens.
Préviens ton serviteur par cette douce amorce
que versent dans les
joins à la pureté de leurs impressions
tout ce que le respect et le zèle ont de force ;
donne-moi les moyens
de ton auguste sacrement ;
remplis mon sein pour toi
et daigne
de
où me plonge à tous coups ma propre pesanteur.
Viens, avec tout
que je puisse en esprit pleinement savourer
les douceurs
détache en ma faveur un vif rayon des cieux
qui fasse pénétrer mes yeux
au fond de cet abîme où tout mon bien
et si pour y descendre ils ont trop peu de jour,
fais
en croie aveuglément
Car enfin
ce miracle impossible à tout
qui passe de bien loin toute notre prudence.
Il
ce qui
de la subtilité que tu dépars à
et je serois coupable autant comme indiscret,
moi qui ne suis que terre et fange,
mais avec un
et mon respect y porte un vertueux effroi
qui
Je crois, et je suis prêt de signer de mon sang
que sous ce rond, que sous ce blanc,
véritable homme-dieu, tu caches ta présence,
et que ce que les yeux jugent encor du pain
qui voile à tous nos sens ton être souverain.
Je vais te recevoir, tu le veux, tu commandes
que mon
porte donc
par un don spécial et des grâces plus grandes.
trouve en un Dieu crucifié
et que tout autre attrait, effacé par le tien,
me laisse abhorrer comme un crime
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Quels souhaits dans nos maux peut former la pensée,
que ne puisse remplir un si grand sacrement ?
ou pour le corps malade, ou pour
Quelles vives douleurs, quelles afflictions,
bravent ses consolations ?
Quels imprévus revers triomphent de son aide ?
Ne relève-t-il pas
Et
pour ce que leur foiblesse enfante de langueurs ?
Par lui la convoitise, au fond de
voit mettre sous le frein toutes les passions ;
et
ou les dompte, ou du moins en affoiblit
et que sur les vices mourants
que
et que la charité
Puissant réparateur des misères humaines,
protecteur de mon âme, espoir de tous ses voeux,
qui dans
tout ce qui nous console et soulage nos peines,
tu fais des biens sans nombre, et souvent tu les fais
Ligne 86 :
et tu mêles par là dans leurs divers travaux
une douceur inépuisable
qui dissipe aisément
les élève à
et prête un nouveau jour à leur dévotion,
que la grâce accompagne, et que suit
Ainsi ceux dont
avant cet amoureux banquet,
gémissoit sous un trouble au vrai repos funeste,
sitôt
de ce breuvage tout céleste,
en pleins ravissements changent tout leur chagrin.
Tu leur fais de la sorte éprouver que
leur force est peu de chose, ou plutôt moins que rien ;
que
ils en doivent le tout à tes bontés suprêmes ;
que les plus beaux talents de leur infirmité
ne sont que glace et dureté,
mais
ils ont zèle, ils ont promptitude,
ils ont calme, ils ont joie, ils ont stable ferveur.
Aussi
peut-on
Peut-on sans
Peut-on
toujours ouverte aux vrais chrétiens,
toujours vive, toujours pleine et surabondante ?
Et
dont la flamme toujours ardente
se nourrit
Si mon indignité ne peut monter encore
au haut de cette source, et puiser en pleine eau,
si je ne puis en boire à même le ruisseau,
je collerai ma bouche au canal précieux
que tu fais descendre des cieux,
afin que dans mon
que ma soif
qui rend mon âme si stérile,
ne la dessèche pas
Si
si je ne puis encor, comme les chérubins,
pour
à si bien préparer mon coeur
par un effort
que sur mes humbles
fera voler quelque étincelle
du feu vivifiant de cet embrasement.
Tu vois ce qui me manque, ô sauveur adorable,
doux Jésus, bonté seule en qui
supplée à mes défauts, et daigne réparer
ce que détruit en moi la langueur qui
Tu
quand nous appelant tous à toi,
ta bouche toute sainte a bien voulu nous dire :
" accourez tous à moi, vous dont sous les travaux
le
et je soulagerai la grandeur de vos maux. "
mon
mille et mille péchés me courbent sous leur poids ;
mille tentations me troublent le courage :
je ne fais que gémir sous les oppressions
des insolentes passions,
dont je trouve en tous lieux
et dans tous ces malheurs où je me vois blanchir,
dénué de support et
je
Aussi je te remets tout ce qui me regarde ;
je me remets entier à ton soin paternel :
daigne, ô Dieu, me conduire au salut éternel,
et durant le chemin reçois-moi sous ta garde.
Fais que puisse mon âme à jamais
toi qui
ton corps sacré pour viande, et ton sang pour breuvage ;
fais enfin que mon zèle augmente chaque jour
par le fréquent et saint usage
de ce divin mystère où brille tant
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