« Imitation de Jésus-Christ/Livre 2/Chapitre 3 » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
m Typographie |
||
Ligne 2 :
{{Navigateur|[[Imitation de Jésus-Christ/Livre 2/Chapitre 2| - Livre 2 Chapitre 2]]|[[Imitation de Jésus-Christ]]|[[Imitation de Jésus-Christ/Livre 2/Chapitre 4| - Livre 2 Chapitre 4]]}}
<center>'''De
<pre>
Prépare tes efforts à mettre en paix les autres
par ceux de
leurs esprits aisément se règlent sur les nôtres,
Ce calme intérieur est le trésor unique
qui soit digne de nos souhaits :
et le fruit du savoir cède à ceux de la paix.
Le savant qui reçoit sa passion pour guide
le bien lui semble un crime, et sa croyance avide
vole même au-devant de ce
Qui se possède en paix est
il sait tourner le mal en bien,
il sait fermer
et jamais
Mais qui vit mal content et suit
de ses bouillants et vains desirs,
celui-là
et voit partout matière à de prompts déplaisirs.
Comme tout fait ombrage aux soucis
tout le blesse, tout lui déplaît :
il
il ne sait ce
Il tait ce
il va quand il doit
et son esprit troublé quitte ce
pour faire avec chaleur ce
Sa rigueur importune examine et publie
où manque le devoir
et lui-même du sien pleinement il
comme si Dieu jamais
Tourne les yeux sur toi, malheureux, et regarde
quel zèle aveugle te confond ;
mets sur ton propre
et considère après ce que les autres font.
Tu sais bien
pour les foiblesses du prochain :
il
ni de raisons pour lui qui ne parlent en vain.
Sois-lui plus indulgent, et pour toi plus sévère ;
censure ton mauvais emploi,
excuse ceux
si tu veux que ton frère aime à souffrir de toi.
Vois-tu combien ton âme est encore éloignée
de
qui jamais ne
jamais ne veut de mal
Ce
des esprits doux, des gens de bien :
à se plaire avec eux la pente est naturelle,
et chacun sans miracle aime leur entretien.
Chacun aime la paix, la cherche, la conserve,
et se donne sans peine avec peu de réserve
à ceux
Mais il est des esprits durs, indisciplinables,
dont on ne peut venir à bout ;
Ligne 67 :
qui tirent vanité de contredire tout.
Converser avec eux sans bruit et sans murmure,
Je te le dis encore, il est parmi le monde
des genres
il en est qui dans eux ont une paix profonde,
et sauroient la garder avec tout
il en est
et ne peut consentir
un bonheur si contraire au chagrin de leurs voeux.
Ceux-là partout à charge, et les vivants supplices
de qui se condamne à les voir,
mais plus à charge encore à leurs propres caprices,
se donnent plus de mal
que pour
et
à réduire quelque autre aux soins
Notre paix cependant
et tant
elle consiste plus dans une humble souffrance
Qui sait le mieux souffrir,
il triomphe ici-bas de soi-même et du monde ;
et comme enfant de dieu, son partage est aux cieux.
|