« Amour (Verlaine)/Sur un reliquaire » : différence entre les versions

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{{TitrePoeme|[[Amour]]|Paul Verlaine|{{PAGENAME}}<br/>1888}}
{{TitrePoeme|[[Amour (Verlaine)|Amour]]|Paul Verlaine|Sur un reliquaire<br /><small>QU’ON LUI AVAIT DÉROBÉ</small><br/>1888}}
 
::::<span style="font-variant:small-caps">qu'on lui avait dérobé</span>
 
 
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:Ton mince argent, ta perle fausse
:(En tout quatre francs), ont tenté
:Quelqu'unQuelqu’un dont l'espritl’esprit ne se hausse,
 
 
:Parmi ces paysans cafards
:À vous dégoûter d'êtred’être au monde,
:- Tas d'Onansd’Onans et de Putiphars ! -
:Que juste au niveau de l'immondel’immonde,
 
 
:Et le Témoin, et le Gardien,
:Le Grain d'uned’une poussière illustre,
:Un ami du mien et du tien
:Crispe sur Lui sa main de rustre !
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:Est-ce simplement un voleur,
:Ou s'ils’il se guinde au sacrilège ?
:Bah ! ces rustiques-là ! Mais leur
:Gros laid vice que rien n'allègen’allège,
 
 
:Ne connaît rien que de brutal
:Et ne s'ests’est jamais douté d'uned’une
:Âme immortelle. Du métal,
:C'estC’est tout ce qu'ilqu’il voit dans la lune ;
 
 
:Tout ce qu'ilqu’il voit dans le soleil,
:C'estC’est foin épais et fumier dense,
:Et quand éclot le jour vermeil,
:Il suppute timbre et quittance,
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:Placements, la dot de la fille,
:Crédits ouverts à deux battants
:Et l'usurel’usure au bout qui mordille !
 
 
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:En voyant ce crime impuni
:Rester inutile. Ô la Grâce,
:Implorez-la sur l'hommel’homme, et ni
:L'hommeL’homme ni moi n'oublieronsn’oublierons. Grâce !
 
 
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:Inconscient du péché pire !
:Intercédez, ô bon patron,
:Et qu'enfinqu’enfin le bon Dieu l'inspirel’inspire,
 
 
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:Exalté par la pénitence
:Sorte une vertu de remords,
:Et que l'exquisl’exquis conseil le tance
 
 
:Et lui montre toute l'horreurl’horreur
:Du vol et de ce vol impie
:Avec la torpeur et l'erreurl’erreur
:D'unD’un passé qu'ilqu’il faut qu'ilqu’il expie.
 
 
:Qu'ilQu’il s'émeuves’émeuve à ce double objet
:Et tremblant au son du tonnerre
:Respecte ce qu'ilqu’il outrageait
:En attendant qu'ilqu’il le vénère.
 
 
:Et que cette conversion
:L'amèneL’amène à la foi de ses pères
:D'avantD’avant la Révolution.
:Ma Foi, dis-le-moi, tu l'espèresl’espères ?
 
 
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:Au possesseur, croyons dernier,
:De la sainte petite boîte !
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[[Catégorie:Paul Verlaine]]