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Le 1er mars 1849, en même temps que les vers d’Alfred de Musset « sur trois marches de marbre rose, » la ''Revue des Deux Mondes'' publiait une comédie d’un jeune homme qui, depuis, lui a marqué son attachement et qui, dans ces derniers mois, lui a donné ''la Morte'' : à trente-sept ans de distance, ''Chamillac'', représenté, le 9 avril 1886, à la Comédie-Française, est un écho de ''Rédemption''.
Le 1{{er}} mars 1849, en même temps que les vers d’Alfred de Musset « sur trois marches de marbre rose, » la ''Revue des Deux Mondes'' publiait une comédie d’un jeune homme qui, depuis, lui a marqué son attachement et qui, dans ces derniers mois, lui a donné ''la Morte'' : à trente-sept ans de distance, ''Chamillac'', représenté, le 9 avril 1886, à la Comédie-Française, est un écho de ''Rédemption''.


C’est que M. Octave Feuillet n’est pas seulement fidèle à ses amis, mais d’abord à son génie propre. Son talent, selon les saisons, a pu varier ses moyens de culture ; son âme, dont toute son œuvre est le fruit, n’a pas changé : sans découragement, malgré certaines modes ennemies, elle s’est montrée toujours, elle se montre encore, et dans le livre et sur la scène, éprise des idées, et, qui plus est, des mêmes.
C’est que M. Octave Feuillet n’est pas seulement fidèle à ses amis, mais d’abord à son génie propre. Son talent, selon les saisons, a pu varier ses moyens de culture ; son âme, dont toute son œuvre est le fruit, n’a pas changé : sans découragement, malgré certaines modes ennemies, elle s’est montrée toujours, elle se montre encore, et dans le livre et sur la scène, éprise des idées, et, qui plus est, des mêmes.