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on ne peut mieux à cette portion de la régence de Tunis <ref> Voyez les études de M. de Tchihatchef sur ''l’Asie-Mineure'' dans la ''Revue du 15 mai et 1er juin 1850.</ref>. Gafsa est une assez agréable petite ville, bâtie à l’entrée d’une vallée conduisant dans le Djérid, qui passe pour la plus belle partie du Sahara, lequel a non-seulement la grandeur de ses admirables horizons, mais aussi de loin en loin les ombrages contrastés de ses oasis. Dans le Djérid, les deux plus gracieuses de ces îles de l’océan de sable sont Touzer et Nefta, qui sont vraiment des paradis terrestres. Toutes les productions végétales de l’Afrique et de l’Europe y croissent avec une vigueur luxuriante, sous la fécondante influence de la chaleur et de l’eau. Cette eau n’est pas d’ailleurs, comme dans un trop grand nombre d’autres localités, de l’eau de puits péniblement arrachée aux entrailles de la terre ; elle est fournie par de belles sources un peu thermales, qui forment une petite rivière poissonneuse pour chaque oasis. L’arbre le plus répandu dans ces localités est naturellement le palmier, qui produit la les meilleures dattes du monde. J’ai pu en suivre la culture et en étudier les amours, car on connaît le privilège de ce végétal dioïque.
on ne peut mieux à cette portion de la régence de Tunis <ref> Voyez les études de M. de Tchihatchef sur ''l’Asie-Mineure'' dans la ''Revue du 15 mai et 1{{er}} juin 1850.</ref>. Gafsa est une assez agréable petite ville, bâtie à l’entrée d’une vallée conduisant dans le Djérid, qui passe pour la plus belle partie du Sahara, lequel a non-seulement la grandeur de ses admirables horizons, mais aussi de loin en loin les ombrages contrastés de ses oasis. Dans le Djérid, les deux plus gracieuses de ces îles de l’océan de sable sont Touzer et Nefta, qui sont vraiment des paradis terrestres. Toutes les productions végétales de l’Afrique et de l’Europe y croissent avec une vigueur luxuriante, sous la fécondante influence de la chaleur et de l’eau. Cette eau n’est pas d’ailleurs, comme dans un trop grand nombre d’autres localités, de l’eau de puits péniblement arrachée aux entrailles de la terre ; elle est fournie par de belles sources un peu thermales, qui forment une petite rivière poissonneuse pour chaque oasis. L’arbre le plus répandu dans ces localités est naturellement le palmier, qui produit la les meilleures dattes du monde. J’ai pu en suivre la culture et en étudier les amours, car on connaît le privilège de ce végétal dioïque.


::Félix arbor amat : nutant ad mutua palmae
::Félix arbor amat : nutant ad mutua palmae