« Page:Dumas - Les Frères Corses, 1881.djvu/139 » : différence entre les versions

Cqui (discussion | contributions)
(Aucune différence)

Version du 5 octobre 2012 à 15:11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la poudre et des balles ; puis nous repartîmes au grand trot des chevaux.

Modèle:T2mp Nous étions à Vincennes à neuf heures moins cinq minutes.

Une voiture arrivait en même temps que la nôtre : c’était celle de M. de Château-Renaud.

Nous nous enfonçâmes dans le bois par deux routes différentes. Nos cochers devaient se rejoindre dans la grande allée.

Quelques instants après, nous étions au rendez-vous.

— Messieurs , dit Louis en descendant le premier, vous le savez, pas d’arrangement possible.

— Cependant..., dis -je en m’approchant.

— Oh ! mon cher, rappelez-vous qu’après la confidence que je vous ai faite, vous avez moins que personne le droit d’en proposer ou d’en recevoir.

Je baissai la tète devant cette volonté absolue, qui, pour moi, était une volonté suprême.

Nous laissâmes Louis près de la voiture et nous nous avançâmes vers M. de Boissy et M. de Châteaugrand.

Le baron de Giordano tenait à la main la boîte de pistolets.

Nous échangeâmes un salut.