« Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. Tome I » : différence entre les versions

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==ALBANI-ALESME, p. 26==
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S<small>OURCES :</small> ''Gallia christiana nov''., T. II, col. 682 ; – B<small>ALUZE</small>, ''Histoire de la maison d’Auvergne'', T. II, p. 604.
 
'''ALÈGRE''', SrS{{exp|r}} de Busset ({{refl|2}}) de Puisagut. – Portait : de gueules à la tour carrée d’argent, accompagnée de six fleurs de lis d’or. – Extrait de l’armorial de Lamy.)
 
'''ALESME'''.
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[Guillaume d’Alesme, conseiller-doyen et garde des. sceaux du parlement de Guyenne, marié avec Catherine Des Cars de Merville, fut père de Marie d’Alesme, alliée avec Charles d’Alogny, S{{exp|gr}} de La Roffie.]
 
Henri d’Alesme, écuyer, SrS{{exp|r}} de Plantadis, paroisse de Saint-Martin-Terressus ({{refl|3}}), habitant de la ville de Saint-Léonard, épousa Léonarde de Baulx, qui mourut le 25 septembre 1645.
 
Jacques-Urbain Dalesme S{{exp|r}} de Voultret, épousa (1766) Anne Chapelle de Jumilhac.
 
Jean-Marie d’Alesme, écuyer, SrS{{exp|r}} du Pic, paroisse de Saint-Michel-des-Lions de Limoges, épousa 1° ..... ; 2°, en 1766, Anne-Françoise de Pichard, paroisse de Châtelus ({{refl|4}}).
 
Pierre Dalesme, chevalier, SrS{{exp|r}} de Rigoulène ({{refl|5}}), lieutenant-général d’épée
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Jean-Claude d’Auboust, SgrS{{exp|gr}} des Vergnes de Saint-Maurice et de Bagueville ({{refl|1}}) demeurant dans la paroisse du dit lieu de Saint-Maurice, près Crocq, diocèse de Limoges, province de la Marche, fut maintenu dans la qualité d’écuyer par ordonnance de l’intendant de Moulins du 9 novembre,1700. Il fut marié, le 18 avril 1692, avec Françoise du Pouyet, dont il eut Claude-René Auboust des Vergnes, né le 22 avril 1697, reçu page du roi dans sa grande écurie le 30 janvier 1712 ({{refl|2}}).
 
'''AUBUSSON'''. – [Les vicomtes d’Aubusson tirent leur nom de la ville d’Aubusson dans la Marche, dont ils étaient anciennement vicomtes. Cette maison, de laquelle sont sortis un grand-maître de Rhodes et cardinal, un archevêque d’Embrun et évêque de Metz, un évêque de Limoges, deux de Tulle, un de Conserans, un abbé de Saint-Martial. de Limoges, deux Maréchaux ducs et pairs de France, un commandeur et un chevalier du Saint-Esprit, est l’une de celles dont on prouve le mieux l’ancienneté, puisque par des titres elle parait déja illustre dès la fin du ixe siècle, où Ranulphe, frère aîné de Turpin ou Turpion, évêque de Limoges en 898, fut établi vicomte de cette partie du Limousin qu’on appelle la Marche par le roi Eudes, en 888 ({{refl|3}}). (Tabl. hist., 4e4{{exp|e}} part., p. 300 301.)
 
La Feuillade ({{refl|4}}) est une seigneurie de l’ancien domaine des vicomtes d’Aubusson, qui fut donnée en partage, dans le xiiie siècle, avec celles de La Borne et de Monteil-au-Vicomte, à Ranulfe, deuxième fils de Reynaud VI. (Ibid., p. 301,)]
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:{{refa|1}} Dans l’Art de vérifier les dates, les bénédictins font Geofroi premier comte, non de la Marche mais de. Charroux, en… C’eat Boson IerI{{exp|er}} qui fut premier comte de la Marche vers le milieu du xe siècle.
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Renaud VI et sa femme prenaient un insigne plaisir a la poésie provençale : ils gardèrent longtemps chez eux un de ces poètes, nommé Gui d’Uzez, son frère Pierre et leur cousin Elie, qu’ils récompensèrent largement. Gui le troubadour mourut en 1230.
 
XII. – Gui, deuxième du nom, qualifié vicomte d’Aubusson, vivait en 1260 ; il était chevalier en 1225 ; il épousa Ahci ou Ahaci, dont il eut 1° Raynaud, septième du nom, qu’on dit avoir vendu la vicomté d’Aubusson ; 2° Alengarde d’Aubusson, dame de Massignat, mariée : 1°, l’an 1262, à Erric de Beaujeu, SgrS{{exp|gr}} d’Hermant, qualifié par quelques auteurs de maréchal de France, mais sans preuve, et mort en 1270 ; mariée 2° à Guillaume, SgrS{{exp|gr}} de La Roche d’Agout ({{refl|2}}), avec lequel elle vivait l’an 1290. Gui et Ahci
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<div style="text-align:center;">''Branche des segneurs de La Borne, qui est la première baronnie de la Marche.''</div>
 
XII. – Ranulfe d’Aubusson, fils puiné de Renaud,. vicomte d’Aubusson, fut SgrS{{exp|gr}} de La Borne, du Monteil-au-Vicomte, La Feuillade, Pontarion ({{refl|1}}), Les Poux. Il était chevalier en 1278. Par son testament, il donna a l’université dé Paris, vers 1260, une place : l’université la céda aux moines de Saint-Germain-des-Prés.
 
Il épousa Séguine de Pierrebuffière, dont 1° Raynaud d’Aubusson, SgrS{{exp|gr}} de La Borne, qui suit ; 2° Guillaume, qui continua la descendance ; 3° Pierre (1281), père de Marguerite, veuve, en 1348 ; de Géraud de Saint-Amand ; 4° Ranulfe, Frère-Mineur en 1281 ; 5° Gérald, qualifié frère de Guillaume, et qui fut mis in pace ({{refl|2}}), a Montpellier, à cause de l’erreur des Albigeois, en 1263.
 
XIII. – Raynaud d’Aubusson, S{{exp|gr}} de La Borne, que l’on dit avoir vendu la vicomté d’Aubusson à Hugues, comte de la Marche, épousa, en 1275, Dauphine de La Tour, fille de Bernard, septième du nom, S{{exp|gr}} de La Tour d’Auvergne et de sa femme Goland. Bertrand de La Tour, chanoine de Clermont, oncle de Dauphine, lui donna, dans son testament de 1280, son château de Rota. Ramnulfe, père de Raynaud, donna quittance de 10,000 sols tournois de la dot de Dauphine, le vendredi après la Purification de la sainte Vierge, en 1275 (vieux style) : le sceau de Ramnulfe est au bas de l’acte.
 
Dauphine épousa., en secondes noces, l’an 1285, Aymeric de La Roche, damoiseau, qu’on dit SgrS{{exp|gr}} du Monteil et de La Rochefoucaud. Elle fit son testament en 1299, le lundi avant l’Ascension, et voulut être enterrée dans l’abbaye de Grosbosc, diocèse d’Angoulême. Elle nomme ses enfants en cet ordre sans expliquer s’ils sont du premier ou du second mariage ; Gui, Géofroi, Agnès, Aymeri, Marguerite, et sans faire mention de son premier mari. Elle donna 2 sols de rente à l’église de Cevena (peut-être Savenes) ; 12 deniers à celles de Saint-André et de Saint-Martial-du-Monteil ; 6 deniers à celle de Sainte-Marie de Sobreloys (mieux Soubrebosc) ({{refl|3}}) ; 6 deniers a cele de Sainte-Anne ; diocèsé de Limoges ({{refl|4}}).
 
Du premier mariage elle eut : 1 ° Guillaume d’Aubusson, S{{exp|gr}} de La Borne ; 2° Géraud d’Aubusson.
 
XIII bis. – Guillaume d’Aubusson, chevalier, SgrS{{exp|gr}} de La Borne, vendit à
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deuxième du nom, qui suit ; 2° Raynaud, qui a fait la branche des seigneurs du Monteil-au-Vicomte ; 3° Guillaume, chevalier, duquel descendent les seigneurs et ducs de La Feuillade, lui-même étant SgrS{{exp|gr}} de Vilhac et de La Folhade en 1445 ; 4° Gui, damoiseau, aussi SgrS{{exp|gr}} de Vilhac et de La Folhade en 1445, et tige des seigneurs de Villac ; 5° Louis, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, précepteur de Charreyras et de Gentioux, 1445, 1468 ({{refl|1}}) ; 6° Jacques, prieur de Blessac pour les hommes, 1468 ; 7° Giles, religieux célerier en l’abbaye de Tulle, 1428, 1445 ; 8° Antoine, prieur de Breffons en 1474 (c’est tort qu’on l’a dit évêque de Bethléem en 1468, car l’évêque de Bethléem, diocèse de Nevers d’alors, s’appelait Antoine Buisson, et était Carme) ; 9° Jeanne, mariée avant 1416, à Bertrand, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Avit, chevalier, morte en 1452, et dont il eut des enfants ; 10° Catherine, alliée à Nicolas, SgrS{{exp|gr}} de Maumont, veuve avec des enfants en 1455 ; 11° Marguerite, femme....., SgrS{{exp|gr}} de Touzelles, veuve en 1441 ; 12° Marie, prieure de Blessac en 1435 ; 13° Philippe, marié, le 25 novembre 1451, à Jean de Gontaut, baron de St-Gerniez et de Badefol, chambellan du roi Charles VII.
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XVII. – Jean d’Aubusson, deuxième du nom, chevalier, SgrS{{exp|gr}} de La Borne et du Doignon, fut reçu, le 23 octobre 1439, chevalier du Camail, ordre institué par les ducs d’Orléans. Il vivait le 8 mai 1445 ; il mourut avant le mois de février de 1446, et fut enterré a Blessac. Il avait épousé, par contrat du 27 octobre 1394, Marguerite Chauveronne, dame du Doignon, paroisse du Châtenet ({{refl|2}}), fille de noble Audoin Chauveron, prévôt de Paris, et de Guillemine Vigier ; elle vivait en 1407, et eut : 1° Jean, troisième du nom, qui suit ; 2° Audoin, abbé de Sainte-Marie du Palais, 1445-1463, prieur de Bobiac d’Aubusson ; 3° Antoine, tige des seigneurs de La Villeneuve ; 4° Guyot, vivant en 1471 ; 5° Guillaume, religieux Bénédictin [SgrS{{exp|gr}} de La Feuillade, frère de Guyot, vivait le 20 juin 1468] : un de ce nom, chevalier en 1443, fut commandeur de Belle-Chassagne, 1481, 1490 ; 6° Olivier, religieux de l’ordre de Saint-Antoine de Viennois ; 7° Souveraine, mariée, le 24 janvier 1425, à Guillaume Daniel, SgrS{{exp|gr}} du Murault, près la ville de Saint-Léonard et du Mazet ; 8° Louise, alliée Louis de Pierrebuffière, chevalier, SgrS{{exp|gr}} de Châteauneuf, Peyrat-le-Château, par contrat du 6 février 1445, vivait en 1470 ; 9° Dauphine, religieuse en l’abbaye de La Règle, 1445 ; 10° Marguerite, femme d’Antoine de La Feuillée.
 
XVIII. – Jean d’Aubusson, troisième du nom, S{{exp|gr}} de La Borne, du Doignon et d’Aleirac, chambellan du roi, vivait en 1463, était mort en 1471.
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Il épousa, par contrat du 22 juin 1432, Agnès, dame de Champaignolle, fille d’Oliver, S{{exp|gr}} de Saint-George, et de Catherine de Rochechouart, qui vivait en 1478.
 
Il eut de cette femme : 1° Jacques, qui suit ; 2° Pierre, prieur de Boubiac en 1487 ; 3° Gui dit Guinot, prieur de Blessac et de La Villedieu, 1509 ; 4° Marguerite, alliée, le 6 juillet 1464, à André Foucault, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Germain-Beaupré ; 5° Dauphine, mariée avec François de Chamborent, écuyer d’écurie du roi, qui vivait en 1478 ; 6° Isabelle, mariée : 1° à Guil-
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XVI. – (Le P. Anselme, édité par le P. Simplicien, ne commence qu’ici la généalogie des d’Aubusson de Poux, et avec des numéros distincts, parce qu’ils ne les voit pas clairement se rattacher a la souche.)
 
I. – Ayrnar d’Aubusson, SgrS{{exp|gr}} de Poux et de Banjeux, mourut avant l’an 1423. Il avait épousé, vers 1380, Comptour de Montvert, qui vivait en 1440, et dont il eut 1° Guillaume, qui suit ; 2° Roger, vivant en 1423 ; 3° Louis, SgrS{{exp|gr}} de Poux, qui se maria Marguerite Rochette, veuve en 1467. ; Marguerite d’Aubusson, alliée à Antoine de La Feuillée, 1419 ; 5° Catherine, mariée, le 17 février 1428, Louis de Saligier, SgrS{{exp|gr}} du Chier ({{refl|2}}) ; 6° Souveraine, 1423.
 
II. – Guillaume d’Aubusson dit ''Carados'', S{{exp|gr}} de Poux, fut institué héritier d’Evard, S{{exp|gr}} de Banson, à condition d’en porter le nom et les armes, et mourut vers l’an 1465.
 
Il épousa, en 1437, Gabrielle du Pui de Vatan, fille de Louis, SgrS{{exp|gr}} de Barmont ({{refl|3}}) et de Jeanne Vaulce, vivante en 1485, dont 1° Antoine, SgrS{{exp|gr}} de Banson, écuyer d’écurie des rois Louis XI et Charles VIII, mort sans postérité, 1520 ; 2° Louis, qui suit ; 3° Catherine, mariée à Antoine de Vinai, SgrS{{exp|gr}} d’Anches, diocèse de Chartres ; elle vivait en 1482 ; 4° Marguerite
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d’Aubusson, alliée a Jacques de Rochedragon, SgrS{{exp|gr}} de Marsillac ({{refl|1}}) ; elle vivait en 1507.
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XVII. – Guillaume d’Aubusson, troisième fils de Jean, premier du nom, S{{exp|gr }}de La Borne, et de Guyonne de Monteruc, eut en partage la seigneurie de La Feuillade et de Faux. Il vivait en 1473.
 
Il avait épousé, en 1420, Marguerite Hélie, fille de Gulfier, SgrS{{exp|gr}} de Villac en Périgord, et de Jeanne de Roffignac, dont 1° Louis, qui suit ; 2° Jacques, abbé de Château–Landon, mort en 1519 ; 3° Gilles, religieux et receveur d’hôtes en l’abbaye d’Aurillac, l’an 1473 ; 4° Guichard, vivant l’an 1473, prieur de Breflons, ordre de St-Benoît ; 5° Jean, religieux d’Ahun ({{refl|2}}) en 1482 ; 6° Louise, mariée, le 25 janvier 1463, à Guillaume de La Roche-Aymon, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Maixent ({{refl|3}}).
 
XVIII. – Louis d’Aubusson, S{{exp|gr }}de La Foulhade, né en 1440, fut gouverneur de Guise, en 1483, pour Jean d’Armagnac, duc de Nemours, comte de Guise.
 
Il épousa, le 28 décembre 1473, Catherine de Rochechouart, fille de Geoffroi, SgrS{{exp|gr}} du Bourdet, et d’Isabeau Brachet ; elle était veuve en 1506. Ilen eut : 1° Jean qui suit ; 2° Jean, surnommé de Menou, abbé de La Colombe ({{refl|4}}) en 1528, et prieur de La Chapelle-Dieu en 1531 ; 3° Jeanne, mariée, le 6 novembre 1498, a Hugues de Malleret, SgrS{{exp|gr}} de La Roche-Guillebaut ; 4° Anne, alliée le 4 mars 1500, à Jean d’Ussel, SgrS{{exp|gr}} de La Garde. Geoffroi d’Aubusson, curé de Saint-Yrieix, pouvait être bâtard.
 
XIX. – Jean d’Aubusson, chevalier, SgrS{{exp|gr}} de La Feuillade, La Ville-Dieu, Gentioux, et par sa femme de Vouhet et Le Sollier, dans la paroisse de la ville de Magnac ({{refl|5}}), fut fait prisonnier dans la journée des Éperons en 1513. Il est appelé Pierre et seigneur propriétaire de la seigneurie de La Feuillade dans la publication de la réformation de la coûtume de la Marche, pour laquelle il comparut à Guéret le 27 avril 1521. Cette même année, il acquit la terre de Pelletanges. Il mourut en 1551, après avoir testé le 5 juillet.
 
Il épousa, en 1506, Jeanne, dame du Vouhet, du ressort de Montmorillon en Poitou. Elle était fille unique de Jean, SgrS{{exp|gr}} du Vouhet, et de Jeanne de La Ville ; elle vivait en 1554. D’eux sont nés : 1° Gui, mort sans postérité, de Renée Gracay, fille de Jacques, SgrS{{exp|gr}} de Champeroux, et de Madeleine Baraton : Renée se remaria, en 1537, avec Jean de La Roche-Aymon ; 2° Jean, qui suit ; 3° Madeleine, femme, en 1530, de Claude de Trémouille, SgrS{{exp|gr}} de Fontmorand ; 4° Jeanne, mariée, le 20 mai 1544, à François, SgrS{{exp|gr}} de Dienne, veuve en 1597 : 5° Anne, alliée, le 12 juillet 1545, à Pierre Estourneau, SgrS{{exp|gr}} de
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XXII. – Georges d’Aubusson, comte de La Feuillade, chevalier de l’ordre du roi, conseiller en ses conseils d’Etat et privé, capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnances, maréchal de camp, nommé à l’ordre du Saint–Esprit, sénéchal de la Haute et Basse-Marche, lieutenant des chevau-légers de la garde de la reine Marie de Médicis, etc., en faveur duquel la baronnie de La Feuillade fut érigée en comté par lettres du mois de novembre 1615, demeurait au bourg de Voicet en la Marche. Il mourut, en 1628, a Grenoble.
 
Il épousa : 1°, le 21 mai 1595, Jacqueline de Lignières, morte en février 1610, fille d’Antoine, SgrS{{exp|gr}} de Lignières en Combraille, et de Françoise de Courtenay, dame de La Grange-Bleneau. D’eux naquirent : 1° François, deuxième du nom, qui suit ; 2° Louis, prévôt de La Souterraine en 1613, qui résigna le prieuré de La Villedieu ({{refl|1}}), en 1649, à Georges d’Aubusson,
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Le 15 septembre suivant, le parlement de Toulouse déclara, à la réquisition du procureur général, tous les biens de La Feuillade acquis et confisqués au roi. Le maréchal fut exécuté en effigie pour le fait du duc de Montmorency, et, le 8 janvier 1633, René de Voyer d’Argenson, intendant de la Marche et du Limousin, eut commission de faire démolir et raser le château d’Aubusson.
 
François d’Aubusson épousa, le 24 septembre 1611, Isabeau Brachet, fille unique de Gui, SgrS{{exp|gr}} de Pérusse et de Montagut, et de Diane de Maillé de La Tour-Landri. Elle se remaria, en 1637, à René Gaspard de La Croix, marquis de Castries en Languedoc, et elle mourut en novembre 1638, n’ayant pas eu d’enfant de ce second mariage. De François d’Aubusson et d’Isabeau Brachet naquirent : 1° Léon, comte de La Feuillade, lieutenant-général des armées du roi, et lieutenant au gouvernement d’Auvergne du temps de la minorité de Louis XIV. En 1643 on n’avait qu’à lui demander pour obtenir ce que l’on souhaitait, et c’est à cette occasion que M. de La Feuillade, frère du maréchal, disait qu’il n’y avait plus que quatre petits mots dans la langue française : La reine est si bonne ! Il fut tué à la bataille de Lens, en 1647, sans alliance, le 3 octobre. Le marquis de La Feuillade, colonel d’infanterie, fut tué à la bataille de Marfée, le 6 juillet 1641 ; 2° Georges d’Aubusson de La Feuillade, archevêque d’Embrun, puis évêque de Metz, créé commandeur de l’ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1661, et qui mourut le 12 mai 1697 ({{refl|1}}) ; 3° Gabriel, marquis de Montégut, premier chambellan de Monsieur, duc d’Orléans, mort célibataire à l’attaque du fort de Wal, pendant le siège de Saint-Omer, l’an 1638 ; 4° Paul, chevalier de Malte. On l’appelait encore M. de Verdille. Après la défaite de dix vaisseaux turcs à quelque distance de l’île de Rhodes, le 2 août 1644, il eut ordre de conduire un gallion de 1,200 tonneaux de port qu’on avait pris sur les Turcs, et qui ne pouvait suivre les galères. Candie s’étant trouvée sur leur route, ils y descendirent ou pour y prendre quelques rafraîchissements, ou pour s’y défaire de quelque chose. L’empereur Ibrahim, après en avoir fait de grandes plaintes a la république de Venise, comme si elle eût eu sa part du butin, ne chercha plus que l’occasion de se venger, ce qui occasiona le siège de Candie. Ce chevalier fut tué au siège
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Desse d’Aubusson, chevalier, baron d’Auriac et de La Bacconnaille, fit son testament le 5 octobre 1669.
 
Il avait épousé, le 30 juin 1643, Claude du Lau, veuve de Gabriel de Lambertie. Par son testament du 27 mai 1652, reçu Dalesme et de Mavandis, elle ne se recommande qu’à notre Sauveur. D’eux naquirent : 1° Julie, mariée à Jean Roux, chevalier, vicomte de Campaignac, qui demeurait au château de la Bacconnaille, paroisse d’Auriac, en 1683 ; 2° Catherine, alias Anne, femme, en 1682, de François Bourdicaud, SrS{{exp|r}} de Peyrigeas ; 3° Anne, morte en bas-âge ; 4° un garçon qui mourut peu aprés sa naissance, et la mère peu aprés son accouchement ({{refl|2}}).
 
Géral d’Aubusson, abbé de Sarlat en 1255.
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Jean d’Aubusson (''de Albussone''), grand-vicaire d’Astorge-Aimery, archevêque de Vienne, et ci-devant évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, fondé de procuration, prit possession de l’archevêché le 3 mars 1480 (vieux style), et fit un acte de juridiction le 19 décembre 1481, Le prélat mourut en juillet 1482.
 
[lsabeau d’Aubusson, fille de Jean, écuyer, SgrS{{exp|gr}} de La Maison-neuve, et de Jeanne de La Chapelle, épousa, par contrat du 20 janvier 1499, reçu par Jean du Treuil, notaire à La Roche-Guillebaut, Jean Le Borgne, troisième du nom, écuyer, SgrS{{exp|gr}} de Vernet et de Robert.]
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Ligne 889 ⟶ 888 :
'''BAYLE''' [André Ravili, mieux Bajuli, vivait en.,... (Registres de Borsandi, notaire a Limoges, p. 145, n° 226, apud D<small>OM</small> C<small>OL</small>.)].
 
Noble Jean Bayle [habitant du château de Limoges (terrier de Parroti, aux archives des prêtres de Saint–Pierre-du-Queyroix de Limoges, fol. 298 recto)], SrS{{exp|r}} de Chelivat (1490-1514), damoiseau (1486), épousa Josadie ou Jeanne [ou Jeannette] Peytelle, du lieu de Traschaussade, paroisse de Périlhac ({{refl|1}}) [fille de feu Albert Peytelli, marchand de Limoges (terrier de Parroti, etc.) ; ils avaient une maison dans la rue du Clocher, au dit Limoges, et ils y faisaient leur résidence le 12 octobre 1512].
 
Noble Marie Baylesse, veuve d’Estienne Mosnier, licencié ès-lois, bachelier en décrets en 1489.
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'''BAYNAC''' ({{refl|2}}).
 
'''BAZIN''', SrS{{exp|r}} du Puyfaulcon et d’Essette, paroisse de Rilhac-Lastours ({{refl|3}}). –Porte : de gueules à un lion rampant d’or, armé et lampassé de même, accosté de deux fleurs de lis d’or.
 
 
Ligne 905 ⟶ 904 :
II. – Jean Bazin, écuyer, S{{exp|r}} de Puyfaulcon, épousa, par contrat du 16 mai 1546, Jeanne de Puyfaulcon, dont 1° Antoine, qui suit ; 2° Jeanne, mariée à Albert ou Imbert de La Vergne.
 
III. – Noble Antoine Bazin, écuyer, SrS{{exp|r}} de Puyfaulcon et d’Esperonne, épousa, par contrat du 21 novernbre 1576, Jeanne de Montaignac, dont 1° Jean, qui suit.
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:{{refa|1}} Peyrilhac, canton de Nieul, arrondissement de Limoges (Haute-Vienne).
:{{refa|2}} Un renvoi de Nadaud indiquait cette généalogie a la page 765, déchirée, ainsi que la suivante.
:{{refa|3}} Rilhac-Lastours, canton de Nexon, arrondissement de Saint-Yrieix (HanteHaute-Viennej.
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Ligne 926 ⟶ 925 :
[Bazin, S{{exp|r}} du Fuyfaulcon, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine d’infanterie, avait épousé, avant 1770, ..... de David de Lastours dont naquirent quelques enfants.]
 
Noble Jean Bazin, SrS{{exp|r}} de Chayrousias, mourut a Salon ({{refl|1}}) le 6 mai 1650.
 
Demoiselle Jeanne Bazin, femme de Jean de Livole, S{{exp|r}} de Chabants en 1654.
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'''BEAUCHAMP''', SrS{{exp|r}} de Bussac ({{refl|3}}), paroisse du dit lieu ; SrS{{exp|r}} de Grand-Fief ; de Charbonnières, paroisse du dit lieu ; Bernardière, paroisse de Mignon ({{refl|4}}), Villeneuve, paroisse de Pioussay ou Paizes en Angoumois ({{refl|5}}) [juridiction de Ruffec] ; Guignebourg, paroisse de Londigny ({{refl|6}}), élection d’Angoulême.
 
La Grange, paroisse de Bessé ({{refl|7}}). – Portent : d’azur une aigle éployée d’argent, embrée de même.
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Il épousa 2° Marguerite Amelin, héritière de la maison de La Renaudie, qui habitait la paroisse de Saint-Front-la-Rivière en Périgord. Ses affaires domestiques l’obligérent vendre la terre de La Renaudie ç sa belle-sœur. De ce second mariage naquirent : 1° François, qui suit au n° VIII bis ; 2° Marguerite de Sainte-Aulaire, qui fut convertie la religion catholique par le curé de Gorre, et inhumée, à l’âge de soixante-dix-sept ans, le 29 mai 1661.
 
VIII. – Jean de Sainte–Aulaire, écuyer, SrS{{exp|r}} de Quinsac, de Gorre et du Barry ({{refl|5}}), épousa : 1° Marie Prieur-Poitevin ; 2° Antoinette de Pourten, dont il eut Jean, qui suit.
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De ce mariage naquirent : 1° Gabriel, qui suit ; 2° Antoinette, baptisée à Aixe, le 1{{exp|er}} mai 1642 ; 3° Léonarde, baptisée à Aixe, le 15 mars 1647 ; 4° Maurice, né le 28 juin 1657 ; 5° Jean, né le 2 avril 1659 ; 6° autre Jean, né le 24 février 1680, peut-être le même qui fut tué le 3 décembre 1701 sur le grand chemin de Gorre ; 7° Henri, né le 15 février 1661 ; 8° Madeleine, inhumée, à l’âge de trente ans, le 6 décembre 1694 ; 9°, 10°, 11°, 12°, 13°, 14° et 15° Susanne, Etienne, Anne, Jean, Henri, Catherine et autre Anne, morts en bas-âge, et inhumés à Gorre, dans la chapelle du cimetière, ou à Aixe.
 
X. – Gabriel de Sainte-Aulaire, chevalier, SgrS{{exp|gr}} de Gorre, épousa, dans l’église de Cussac ({{refl|1}}), le 30 septembre 1677, Marie Denise du Rousseau de Ferrières, sa parente du troisième ou quatrième degré, fille de feu Gabriel, chevalier, SrS{{exp|r}} des Seychères, et de Léonarde Rampnoulx. Marie-Denise mourut veuve, et âgée de soixante-dix-huit ans, le 17 février 1726 ; elle fut inhumée à Gorre.
 
D’eux naquirent : 1° Louis, qui suit ; 2° Jean, né le 19 novembre 1679 ; 3° Jacques, né le 17 août 1682 ; 4° Gabrielle-Thérèse, née le 15 mai 1684 ; 5° Marie-Claire, née le 17 mars 1686 ; 6° Louis, né le 9 avril 1688 ; 7° Anne-Henriette, née le 3 juin 1692 ; 8° et 9° Jean-Gabriel et Léonard, morts en bas-âge.
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XI. – Louis de Beaupoil de Sainte-Aulaire mourut en avril 1762, et fut inhumé à Gorre.
 
Il avait épousé Française Guingand, dont il eut : 1° Marie-Reine-Denise, née le 7 janvier 1714 ; 2° Jacques-Gabriel-Marie, qui, ondoyé le 12 juin 1715, reçut les cérémonies du baptême le 12 mars 1729, mourut major du régiment royal à Vitré en Bretagne le 16 juin 1752, et fut inhumé à Saint-Martin, peu regretté des officiers ; 3° Thérèse-Gabrielle, née le 4 juin 1717, mariée, le 22 septembre 1744, à Jean de Marsanges, écuyer, SrS{{exp|r}} de Vaulris ({{refl|2}}) ; 4° Martial- [et non Mathias-] Louis, né le 1er1{{exp|er}} janvier 1719, abbé de Lezat au diocèse de Rieux en 1753, et sacré évêque de Poitiers le 24 mars [ou le 13 mai] 1759. [On dit qu’un jour, ayant eu la mauvaise inspiration de dire à sa mère qu’elle lui avait fermé la porte de l’église de Lyon, parce qu’elle n’était pas d’ancienne noblesse, celle-ci lui répondit : « Oui, mon fils, mais vous avez oublié sans doute que je vous ai fermé aussi celle de l’hôpital ». En effet, la famille de ce prélat était obérée, et, en y
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:{{refa|1}} Cussac, canton d’Oradour-sur-Vayres, arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne).
:{{refa|2}} Mort en son château de Vaulris, canton de Nantiat (HanteHaute-Vienne), le 21 avril 1781, étant âgé de soixante-dix-huit ans. (Renistres paroissiaux.)
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S<small>OURCES</small> : L<small>ABBÉ</small>, ''Blason royal'', p. 17 ; – ''Dictionnaire généalogique'', 1757 : – M<small>ORÉRI</small>, 1759 ; – S<small>IMPLICIEN</small>, T. I, p. 376, 377 ; – [''Tablettes historiques'', II{{exp|e}} partie, p. 154 et 201 ; V{{exp|e}} partie, p. 162, 163, 164, 277, 286, 287 : VI{{exp|e}} partie, p. 142.]
 
'''BOURBON D’AUBIGNY'''. – Jacques de Bourbon, chevalier, SgrS{{exp|gr}} d’Aubigny en Picardie, et de Murat, paroisse de Tarnac ({{refl|1}}), fils de Jean, SgrS{{exp|gr}} de Carency, et de Jeanne Vendosmois, né au château de Savigny en Vendomois, épousa, en 1451, Antoinette de La Tour, veuve de Jacques Aubert, SgrS{{exp|gr}} du Montel-le-Dégelé ({{refl|2}}), dont il eut : 1° Charles, SgrS{{exp|gr}} de Carency et de Buquoi, marié à Catherine d’Alègre, dont il eut : Isabeau, mariée à François des Cars ; 2° Jean, SgrS{{exp|gr}} de Rochefort en Auvergne et d’Arson.
 
S<small>OURCES</small> : B<small>ALUZE</small>, ''Histoire de la maison d’Auvergne'', T. I, p. 392.
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'''BOURDELIE'''. – Guy de Bourdelie, écuyer, sieur de La Salle, paroisse de Saint-Martin-Sept-Pers ({{refl|4}}), épousa : 1° Gilette de Beaune, dont Marie, baptisée, le 28 janvier 1647, dans l’église de Saint-Pardoux-l’Enfantier ({{refl|5}}) ; 2° le 16 novembre 1677, Isabeau de Beaune veuve de .....
 
'''BOURDICAUD'''. – Noble Philippe Bourdicaud, SgrS{{exp|gr}} de La Bacconnaille, paroisse d’Auriat ({{refl|6}}), et de Saint-Priest ({{refl|7}}), épousa Marie Pichard de l’Église-aux-Bois, dont François, tonsuré en 1717.
 
Charles de Bourdicaud, écuyer, S{{exp|r}} de Saint-Priest, Auriac, Charrières et Magnac, frère de Louis, épousa N..... Deschamps de Bissère, dont Marie, morte pensionnaire à l’abbaye de la Règle de Limoges, le 12 août 1763, âgée de quatorze ans.
 
'''BOURGEOIS'''. SrS{{exp|r}} de Joffrenie, paroisse de Bussière-Galand ({{refl|8}}), élection de Limoges. – Porte : de sinople à 3 lions rampants d’or, placés 2 et 1.
 
Robert Bourgeois, damoiseau, épousa Eynorde Séguine. Ils vendirent, en 1374, une rente sur une maison de la ville de Saint-Junien à l’exécuteur testamentaire de Pierre, cardinal de Montmajour.
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'''CHAPCHAT'''. – D’aprés les archives du château de Montbrun ({{refl|1}}), Gaufridus de Chapchat, alias de Doucibus, chevalier, paroisse de Milhaguct, avait pour femme, en 1273, Agenis de Montfraybua.
 
'''CHAPELLE DE JUMILHAC''', SrS{{exp|r}} du dit lieu, de Montaigut, Laubespin, Brutine, etc., paroisse de Saint-Jean-Ligoure ({{refl|2}}), Lissac et Ambazac, élection de Limoges, porte : écartelé, au 1er1{{exp|er}} et au 4e4{{exp|e}}, de sinople à une chapelle d’or ; au 2e2{{exp|e}}, d’argrent à un lion rampant de gueules ; au 3e3{{exp|e}}, de sinople à 3 fasces d’or ; une bande de même brochant sur le tout ; d’après d’autres, au 1er1{{exp|er}} et au 4e4{{exp|e}}, d’azur de une chapelle ou église d’or.
 
I. – N..... Chapelle épousa N....., dont il eut : l° Antoine, qui suit ; 2° Marie, qui épousa Jean Brun de Libersac ; 3° Jean, qui se maria ; 4° François, chanoine de Saint-Yrieix.
 
II. – Antoine Chapelle eut des lettres d’anoblissement au mois de décemhre 1597, confirmées en 1609. Il fit son testament, signé Chicquet, le 10 mars 1603, et un codicille, le 5 avril 1610. Il est qualifié d’écuver, SrS{{exp|r}} de Jumilhac en Périgord, Corbefy, Saint-Priest, La Porte, Buchardie, La Valade, Texiéras, Lascoux et Puymoreau. Il fonda un anniversaire de 40 sous au chapitre de Saint-Yrieix sur sa métairie du Puy, prés la dite ville. Il épousa 1° Catherine Baillot, dont il eut : 1° François, qui suit ; 2° Madeleine, marié à N....., SrS{{exp|r}} de Masvaleys ; 3° Marie ; mariée 1° à N....., SrS{{exp|r}} du Peyrel ; 2° à N....., SrS{{exp|r}} de Puy-Bazet ; 4° autre Madeleine, mariée à Jacques Arlot, SrS{{exp|r}} de Frugie ; 5° Jeanne, mariée à N....., SrS{{exp|r}} de Beaulieu ; 6° Bonne, mariée à N....., SrS{{exp|r}} des Champs. Il épousa 2° Marguerite de Vars, de Saint-Jean-Ligoure, dont il eut : 1° Jacques, qui a fait une branche ; 2° Antoine Chapelle, écuyer, baron de Corbefy, SrS{{exp|r}} de Jumilhac, héritier de son père, et qui épousa, par actes passés à Beaulieu, paroisse de La Noailhe, près Saint-Yrieix, le 3 janvier 1610, Loyze d’Autetort, fille de François, baron d’Autefort, Thenon, Montignac-le-Comte, et de feue Loyse des Cars ; elle obtint arrêt au parlement de Bordeaux contre les héritiers de son mari pour la restitution de sa dot, dont elle donna quittance le 19 décembre 1637, et elle mourut en 1645, avant été remariée au SrS{{exp|r}} de Marsac ; – 3° Isabeau, mariée à N....., SrS{{exp|r}} du Frayssais ; 4° Madeleine,
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mariée à Léonard de Massiot, SrS{{exp|r}} du Muraud, paroisse de Saint-Denis-des-Murs ({{refl|1}}), élu en l’élection de Limoges en 1606.
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IV. – Pierre Chapelle, S{{exp|r}} de Laubespin du Laubeypi, mourut le 10 janvier 1670. Il avait épousé, par contrat du 26 avril 1644, Jeanne Bony de La Vergne, dont il eut Marie, baptisée au Chalard-Peyroulhier, le 5 avril 1653.
 
III bis. - Jacques Chapelle de Jumilhac, fils d’Antoine et de Marguerite de Vars, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Priest et de Saint-Jean-Ligoure, eut, en novembre 1615, une commission pour lever cent hommes sous le marquis SrS{{exp|r}} d’Hautefort. Il épousa, par conventions du 18 juin et par contrat du 21 septembre 1609, signé de Crosrieu ; Madeleine de Douhet, fille de noble Pierre de Douhet ; SgrS{{exp|gr}} de Saint-Pardoux et du Puymoulinier, et de feue Jeanne de Brugeas, dont il eut : 1° François, marquis de Jumilhac, qui suit ; 2° Philippe, SrS{{exp|r}} de Viville, qui acheta, en 1649, de Georges d’Aubusson, évêque de Gap, la terre de Montaigut-le-Blanc en Limousin ({{refl|2}}) d’oü il fut appelé aussi SrS{{exp|r}} de Montaigu ; 3° Marguerite, mariée, dans l’église de Saint-Maurice de Limoges, le 2 mars 1647, à Pierre Romanet, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Priest-Taurion, lieutenant particulier au présidial de Limoges, fils de feu Antoine, aussi lieutenant particulier et de Quitterie de Petiot. Elle fonda, étant veuve, vers l’an 1666, un couvent de carmélites à Brive, et elle avait l’intention de s’y faire religieuse. La dite fondatrice saigna du nez et se retïra chez soi ; néanmoins la fondation subsista. Ensuite elle entra au couvent des religieuses de Saint-Léonard, moins austères que les carmélites ; mais, ayant un esprit inquiet et turbulent, elle sortit aussi de cette maison et mourut peu après ; âgée de cinquante-deux ans, le 21 août 1673.
 
IV. – François Chapelle, marquis de Jumilhac, SgrS{{exp|gr}} de Saint-Jean-Li-
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VI. – Pierre-Joseph, marquis de Jumilhac, lieutenant du roi en Guyenne, lieutenant-général de ses armées du l{{exp|er}} mai 1745, capitaine-lieutenant de la 1{{exp|re}} compagnie des mousquetaires du roi en mai 1738. II était né le 6 mars 1692. [Il fut reçu mousquetaire en 1713, et 2{{exp|e}} cornette de la 1{{exp|re}} compagnie de ce corps, avec le rang de mestre-de-camp de cavalerie, par brevet et commission du 28 avril 1719. Il devint 1{{exp|er}} cornette de sa compagnie le 19 décembre de la même année ; 2{{exp|e}} enseigne le 25 septembre 1742, l{{exp|er}} enseigne le 25 janvier 1726, 2{{exp|e}} sous-lieutenant le 20 novembre 1727, l{{exp|er}} lieutenant le 4 janvier 1729, brigadier par brevet du l{{exp|er}} août 1734, capitaine-lieutënant de la 1{{exp|re}} compagnie des mousquetaires le 21 mai 1738 et maréchal-de-camp par brevet du l{{exp|er}} janvier 1740. Il fut créé lieutenant-général des armées du roi par pouvoir du ler mai 1745, et ne fut déclaré qu’au mois d’octobre. On lui donna le gouvernement de Philippe-Ville par provision du 29 juin 1759. Il résidait en 1778 à Paris, rue Saint-Maur. Il était aussi lieutenant du roi au gouvernement général de la Guyenne]. Il épousa, le 21 mai 1731, Françoise-Armande de Menou de Charnizai, née le 6 décembre 1708, de François-Charles, marquis de Menou en Nivernois, et d’Anne-Thérèse Cornuau de La Grandière de Mursé, dont il eut Pierre, né le l{{exp|er}} janvier 1735, colonel dans les grenadiers de France en 1751.
 
IV bis. – Antoine Chapelle, fils de François et d’Isabeau du Journet, du lieu de Brutine, paroisse du Châtenet ({{refl|1}}), fit son testàment. le 31 octobre 1652. Il avait épousé Marie de La Cosse, dont il eut : 1° Léonard, qui suit ; 2° Yrieix, écuyer, SrS{{exp|r}} de Couteyay en 1665 ; 3° Jean ; 4° Jacques ; 5° Henri ; 6° Léonard ; 7° Gabrielle, mariée, le 13 février 1656, à Léonard Sarrazin,
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Louise Chapelle, demoiselle du Mazat, femme de François Dard, du bourg de Peizat, mourut le 10 janvier 1670.
 
Henri de Jumilhac, écuyer, SrS{{exp|r}} du Buy, paroisse de Saint-Symphorien ({{refl|1}}), demeurant â Brutine, épousa 1° Marguerite de Tranchecerf de Baignoux, paroisse de Saint-Michel-Laurière, dont il eut Jacques-Jules, né le 1er1{{exp|er}} octobre 1671 ; il épousa 2° Catherine du Cher ; il épousa 3°, dans l’église de Saint-Michel- de-Pistorie, à Limoges, le 16 févrïer 1692, Rosc de Fayroa, fille de feu Jean, juge à La Roche-l’Abeille.
 
Pierre-Benoît Chapelle de Jumilhac, ancien bénédictin, mourut en 1682, âgé de soixante-onze ans.
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'''CHAPITEAU''', SrsS{{exp|r}}s de Reymondias, paroisse de Minzac ({{refl|1}}) et de Guyssales, paroisse de Verdeilhe, élection d’Angoulême, portent d’azur à 3 étoiles d’or en fasce, accompagnées de 3 chapiteaux de même, deux en chef et un en pointe, soutenus par un croissant d’argent.
 
I. -- Pierre Chapiteau fut promu à la charge d’échevin de la ville d’Angoulême 1e 14 mars 1574. François de La Combe fut pourvu, par le décès du dit Chapiteau, le 9 octobre 1577. Il atiait épousé Isabeau Loubert, dont il eut : 1° Denis qui suit ; 2° Antoine, qui se maria, et fit la branche des Chapiteau de Guyssales. Le père de ces deux enfants leur fit une donation le 2 septembre 1577.
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<div style="text-align:center;">''Notes isolées.''</div>
 
Guy Chapiteau, écuyer, SrS{{exp|r}} de Resmondias, paroisse de Minzac, épousa, à Minzac, le 10 juin 1681, Charlotte Lurat, dont il eut : 1° Salomon, qui suit ; 2° Françoise, née le 24 septembre 1686 ; 3° Anne, née le 22 août 1688 ; 4° autre Françoise, née le 22 fëvrier 1693 ; 5° Charlotte, née le 1er1{{exp|er}} décembre 1694, mariée à Aimeric Hastelet, écuyer, SrS{{exp|r}} de Puygombert, Ville-de-Bost, Jomelières, Chaix, Beaulieu et Lombardières, habitant la paroisse de
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On trouve dans ''l’Hermite de Soulier'' que, au commencement du XVI{{exp|e}} siècle, Valérie de Chanac, épousa Léonard, S{{exp|r}} de Genouilhac, dont elle eut Léonarde de Genouïllac, mariée, en 1540, à Pierre du Verdier, S{{exp|gr}} de La Congère. La filiation se poursuit dans la famille du Verdier de Genouillac, immédiatement pourvue ainsi de la seigneurie de Chanac, et dont les représentants sont aujourd’hui fixés en Anjou et en Bretagne. - (R<small>OY DE</small> P<small>IERREFITTE</small>.)
 
'''CHAPELLE DE JUMILHAC''' (p. 357.) – I. – Léonard de Jumilhac, écuyer, SgrS{{exp|gr}} de Peuvinaud ({{refl|1}}), 1709, 1733, et de Contéri, 1717, avait épousé Jeanne de Colas, dont il eut : 1° Marie-Jeanne, baptisée le 26 juin 1711, marie au mois d’août 1733, avec Jacques Larte du Leyris, de la paroisse de Royère, en présence de Françoise de Jumilhac et de Louis de Colas, ses parents ; 2° Louise, baptisée le 20 août 1717, encore fille le 27 septembre 1749.
 
II. - François Chapelle de Jumilhac, écuyer, SgrS{{exp|gr}} de Puivinaud, probablement fils de Léonard, fut marié à Anne Mondain de La Maison-Rouge dont : 1° Jeanne, baptisée le 22 octobre 1738 ; 2° Anne, mariée le 29 septembre 1766, â l’âge de vingt-cinq ans, avec messire Jacques-
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François de Jumilhac, du diocèse de Limoges, desservit d’abord par commission de la paroisse d’Azerable, du 22 septemhre 1712 au 27 février 1713, et fut ensuite curé en juillet 1714 jusqu’a sa mort, arrivée le 25 janvier 1735. Il fut inhumé dans son église. – (Registres d’Azerables.)
 
Philibert de Jumilhac, chevalier ; baron de Montaigut-le-Blanc ({{refl|1}}), en 1654, eut pour héritiers Jean-François de Jumilhac, baron de Langoyran, SgrS{{exp|gr}} d’Arfeuille, dont Marie d’Esparbès de Lussan était veuve en 1727, et messire Joseph de Jumilhac, lieutenant du roi en Périgord au département de Sarlat, et enseigne de la première compagnie des mousquetaires du roi. – (Archives de la Creuse. – Montaigut-le-Blanc.)
 
Armes : ''d’azur à une chapelle d’or'' d’après Vertot et La Chesnaye, ou de ''sinople'' d’après Laîné, ''au Nobil, de la génér. de Lim.'' – (A. B<small>OSVIEUX</small>).