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Et toi, mon premier compagnon, repose en paix ! Je t’ai bien |
Et toi, mon premier compagnon, repose en paix ! Je t’ai bien enterré dans ton arbre creux, je t’ai bien abrité contre les loups. |
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Mais je me sépare de toi, le temps est passé. Entre deux aurores une nouvelle vérité s’est levée en moi. |
Mais je me sépare de toi, le temps est passé. Entre deux aurores une nouvelle vérité s’est levée en moi. |
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Je ne dois être ni berger, ni fossoyeur. Jamais plus je ne parlerai au peuple ; pour la dernière fois j’ai parlé à un mort. |
Je ne dois être ni berger, ni fossoyeur. Jamais plus je ne parlerai au peuple ; pour la dernière fois j’ai parlé à un mort. |
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Je veux me joindre aux créateurs, à ceux qui moissonnent et chôment : je leur montrerai l’arc-en-ciel et tous les échelons qui mènent au Surhumain. |
Je veux me joindre aux créateurs, à ceux qui moissonnent et chôment : je leur montrerai l’arc-en-ciel et tous les échelons qui mènent au Surhumain. |
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Je chanterai mon chant aux solitaires et à ceux qui sont deux dans la solitude ; et quiconque a des oreilles pour les choses inouïes, je lui alourdirai le cœur de ma félicité. |
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Zarathoustra avait dit cela à son cœur, alors que le soleil était à son midi : puis il interrogea le ciel |
Zarathoustra avait dit cela à son cœur, alors que le soleil était à son midi : puis il interrogea le ciel de son regard — car il entendait au-dessus de lui le cri perçant d’un oiseau. Et voici ! Un aigle planait dans les airs en larges cercles, et un serpent était pendu à lui, non pareil à une proie, mais comme un ami : car il se sentait enroulé autour de son cou. |
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« Ce sont mes animaux ! dit Zarathoustra, et il se réjouit de tout cœur. |
« Ce sont mes animaux ! dit Zarathoustra, et il se réjouit de tout cœur. |