« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Échafaud » : différence entre les versions

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sans retraite aucune. Il est intéressant d'étudier comment ont été montées
ces énormes bâtisses.
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[[Image:Echafaud.donjon.Coucy.png|center]]
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La construction du donjon de Coucy, qui présente un cylindre dont les
parois verticales ont 60 mètres d'élévation, n'a exigé qu'un échafaudage
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de poser les parements extérieurs verticalement (parements taillés à
l'avance sur le chantier), il suffisait d'un fil-à-plomb et d'un rayon de bois
</div>
 
[[Image:Echafaud.donjon.Coucy.2.png|center]]
<div class=prose>
 
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tournant horizontalement sur un arbre vertical planté au centre de la
tour. Aujourd'hui, nos maçons procèdent de la même manière lorsqu'ils
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avec une contre-fiche G. La tête du lien F et le pied de la
contre-fiche G
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[[Image:Echafaud.donjon.Coucy.3.png|center]]
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s'assemblaient dans un potelet H, moisé à son extrémité inférieure avec la
poutrelle B. Un lien extrême K, assemblé dans le pied de cette poutrelle B,
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légers échafaudages composés de brins de bois qui n'ont guère que 0,10 c.
de diamètre en moyenne.
</div>
 
[[Image:Echafaud.Bourgogne.et.Champagne.png|center]]
<div class=prose>
 
En Bourgogne et en Champagne (pays de bois), nous avons vu souvent
employer des échafauds en potence taillés conformément au tracé
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sur les parements extérieurs. Un pareil échafaud présentait toute la solidité
d'une charpente montant de fond.
</div>
 
[[Image:Echafaud.Bourgogne.et.Champagne.2.png|center]]
<div class=prose>
 
La hauteur excessive de certains édifices gothiques, et notamment des
tours des églises surmontées de flèches en pierre, était telle qu'on ne
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les liens T passent à travers la flèche en pierre dans des trous ménagés
exprès, bouchés après coup ou même laissés apparents. Des lucarnes sur
</div>
 
[[Image:Echafaud.suspendu.png|center]]
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les quatre faces de la flèche, parallèles à celles de la tour, partent des
pièces en gousset empêchant le hiement de l'échafaudage. Les huit baies
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hauteurs, tout le tour du clocher. La construction terminée, tous ces
échafaudages sont facilement déposés par l'intérieur.
</div>
 
[[Image:Echafaud.XIVe.et.XVe.siecles.png|center]]
<div class=prose>
 
À voir les dispositions encore existantes à l'extérieur des grands édifices
du moyen âge, il est certain que
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l'une à l'autre des solives simples,
on établissait d'une poutre à l'autre des fermes pendantes D,
</div>
 
[[Image:Echafaud.XIVe.et.XVe.siecles.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 8.]
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dont la disposition est détaillée dans le tracé perspectif (8). Les bouts <i>ab</i>
sont engagés dans le mur; les moises pendantes sont indiquées en M,