« Le Parnasse contemporain/1869/Le Moule brisé » : différence entre les versions
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Avant, rien de semblable ; après, rien de pareil !
Et chaque fois que Dieu crée et se communique,
Dans sa mobilité partout la vie abonde,
Sans pouvoir revenir au chemin parcouru ;
On ne remplace pas un ciron dans le monde :
Dieu, qui, pour féconder le sein de la nature,
Dans
Ne produit pas deux fois la même créature.
Et ne redonne rien de ce
Pour se multiplier toujours, rien ne lui coûte,
Excepté de refaire un être que
Dans les âges futurs
Aussi beaux, aussi bons : mais le même, jamais !<br />
Sans doute, il survivra, cet être que je pleure ;
Je puis le retrouver dans
Mais dès
Laissant sa vague image aux cœurs irrésolus,
Dieu détruit sans retour la forme originelle,
Ligne 31 :
Tout est nouveau, tout change, au ciel comme ici-bas ;
Il sème, et prodiguant la vie et la semence,
Malgré
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