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du bien et repos public, et, par la punition exemplaire que nous ferons, despouillez de toutes passions et affections particulieres, des aucteurs de telles contraventions, arrester pour l’advenir le cours d’icelles, qui seroient aultrement de pernicieuse et dangereuse consequence. Ayant resolu de faire faire, le premier, justice de ceulx qui se disent de la Religion, que je trouveray coulpables de tels delicts, pour rendre d’aultant plus certain tesmoignage de mon sainct zele et affection au bien de la paix, je serois bien aise par mesme moyen de vous voir pour vous asseurer de ma bonne volonté en vostre endroict. De laquelle vous pouvés aultant asseurer que je vous prie bien affectueusement (d’aultant que je suis certain de la bonne affection que vous avés au bien et conservation de cest Estat, et selon que la necessité le requiert) tenir ce pendant la main et empescher qu’il ne s’entreprenne et execute rien d’une part et d’aultre au prejudice du dict edict, faisant contenir toutes choses à ce que le mal ne s’augmente, et que la guarison n’en soit d’aultant plus difficile et fascheuse, renvoyant devers vous pour ce regard le s<sup>r</sup> de Corné. Qui m’empeschera vous faire plus longue lettre, si non pour prier Dieu vous y avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. De Nerac, ce {{sc|iv}}<sup>e</sup> de novembre 1579.
du bien et repos public, et, par la punition exemplaire que nous ferons, despouillez de toutes passions et affections particulieres, des aucteurs de telles contraventions, arrester pour l’advenir le cours d’icelles, qui seroient aultrement de pernicieuse et dangereuse consequence. Ayant resolu de faire faire, le premier, justice de ceulx qui se disent de la Religion, que je trouveray coulpables de tels delicts, pour rendre d’aultant plus certain tesmoignage de mon sainct zele et affection au bien de la paix, je serois bien aise par mesme moyen de vous voir pour vous asseurer de ma bonne volonté en vostre endroict. De laquelle vous pouvés aultant asseurer que je vous prie bien affectueusement (d’aultant que je suis certain de la bonne affection que vous avés au bien et conservation de cest Estat, et selon que la necessité le requiert) tenir ce pendant la main et empescher qu’il ne s’entreprenne et execute rien d’une part et d’aultre au prejudice du dict edict, faisant contenir toutes choses à ce que le mal ne s’augmente, et que la guarison n’en soit d’aultant plus difficile et fascheuse, renvoyant devers vous pour ce regard le s<sup>r</sup> de Corné. Qui m’empeschera vous faire plus longue lettre, si non pour prier Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. De Nerac, ce {{sc|iv}}<sup>e</sup> de novembre 1579.

{{signature|Vostre bien affectionné cousin et amy,



{{signature|<small>Vostre bien affectionné cousin et amy,</small><br />
HENRY.}}
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