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écouté qu’on le s’avait sincère profondément convaincu, |
écouté qu’on le s’avait sincère profondément convaincu, |
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et incapable de chercher dans les conspira- |
et incapable de chercher dans les conspira- |
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<references/></div></noinclude> |
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<section begin=s2/>alors promettre l’union de l’ordre et de la liberté. Peu |
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de jours avant le 20 mars 1815, il eut même la bonne |
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fortune de faire son premier pas dans la vie politique |
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en rédigeant le considérant d’un projet de loi voté par |
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le Corps législatif sur la proposition de son père. C’était, |
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pour un jeune homme de son âge, un brillant |
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début et qui marquait d’avance la place qu’il devait |
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occuper dans nos assemblées parlementaires. Dans ce |
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considérant, en effet, se trouvaient déjà tous les principes |
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qui n’ont pas cessé de lui servir de règle, la reconnaissance |
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du droit national, l’amour de la liberté, |
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la haine du despotisme sous quelque forme qu’il se |
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présente. Quelques jours après, garde national improvisé, |
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il assistait au départ du roi Louis XVIII, et, pendant |
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la triste période des Cent jours, il restait fidèle |
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tout à la fois au drapeau de la France et à ses opinions |
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libérales. |
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C’est dans les luttes judiciaires de la Restauration |
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que M. Odilon Barrot fit ses premières armes; et, dès |
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ses débuts, on put reconnaître en lui les mérites qui |
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lui ont assuré une si haute renommée comme orateur |
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et comme jurisconsulte une science profonde du |
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droit sans aucun des préjugés professionnels qui obsèdent |
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souvent les légistes une rare faculté de généralisation, |
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une parole abondante, facile, élevée, qu’il |
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mettait au service de toutes les nobles causes. Ainsi, |
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qu’il y eût un proscrit à défendre ou un grand principe |
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à consacrer, il était toujours prêt, d’autant plus |
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écouté qu’on le s’avait sincère profondément convaincu, |
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et incapable de chercher dans les conspira-<section end=s2/> |