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<section begin="CYPRIEN (S.)"/>{{tiret2|an|glais}}, il pouvait donner un texte plus pur. Son ouvrage était fort avancé et même imprimé en partie lorsqu’il mourut. Don Maran, de la congrégation de St.-Maur, se chargea d’achever ce travail, et le fit avec le zèle et la sagacité qui caractérisaient les membres de cette congrégation. Il l’enrichit d’une préface et de la vie du saint : cette superbe édition, imprimée au Louvre, parut en 1726, in-fol. Elle a été réimprimée à Venise en 1758. Les œuvres de S. Cyprien ont été traduites en français par Jacq. Tigeon, Paris, 1574, in-fol. version oubliée, et par Lombert, en 1672, in-{{ordinal|4}}., avec des notes savantes et dans un ordre nouveau, d’après les Mémoires de le Maître. Lombert et Dom Gervaise, ont écrit la vie du saint. Quelques auteurs, et S. Grégoire de Nazianze lui-même, confondent S. Cyprien, évêque de Carthage, avec un autre S. Cyprien, évêque d’Antioche<ref>Cette ville d’Antioche n’est point celle qu’était capitale de la Syrie, mais une autre ville d’Antioche, située entre la Syrie et l’Arabie, et qui dépendait du gouvernement de la Pheunicie.</ref>, surnommé le ''magicien'', parce qu’avant sa conversion il s’était adonné à la magie. Celui-ci, que l’impératrice Eudocie, femme de Théodose le jeune, a célébré dans ses vers, souffrit le martyre dans la persécution de Dioclétien, à Nicomédie, vers l’an 304. {{DctSig|L—y.}} |
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'''CYPSELUS''', fils d’Eétion et de Labda, fut destiné à la mort dès sa naissance par les Bacchiades, à qui l’oracle avait prédit que cet enfant renverserait un jour leur domination ; mais Labda, sa mère, instruite de leurs projets, le cacha dans un coffre nommé ''cypséla'' en grec, ce qui lui fit donner le nom de ''Cypsélus''. Corinthe étoit alors gouvernée par les Bacchiades, qui, au nombre de plus de deux cents, se rendaient insupportables par leur orgueil. Cypsélus, parvenu à l’âge viril, se mit à la tête du parti populaire, chassa les Bacchiades et se fit décerner l’autorité souveraine. Il en usa avec beaucoup de modération, quoi qu’en dise Hérodote, et la preuve en est dans le refus qu’il fit de prendre des gardes pour sa sûreté personnelle. Il consacra dans le temple de Junon, à Olympie, le coffre où on l’avait caché, et on le voyait encore du temps de Pausanias qui en donne la dcscription. Il y fit beaucoup d’autres offrandes magnifiques, dont la plus célèbre était une statue colossale de Jupiter en or battu, qu’il fit faire de la dîme du revenu des Corinthiens. Il monta sur le trône vers l’an 628 avant J.-C., et régna trente ans. Il eut deux fils, Périandre qui lui succéda, et Gorgus ou Gordius qu’il avait envoyé à la tête d’une colonie fonder Ambracie. Le fils aîné de Périandre se nommait ''Cypsélus'' comme son grand-père ; il avait l’esprit un peu aliéné et ne fut pas en état de régner. Le père de Miltiade I{{er}} se nommait aussi ''Cypsélus''. {{DctSig|C—r.}} |
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parut en 1 726, in-fol. Elle a été réim- |
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primée à Venise en 1 758. Les «3uvres |
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de S. Cyprien ont été traduites en fran- |
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d’après les Mémoires de le Maître. |
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Lombert et Dom Gcrvaisc , ont écrit |
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la vie du saint. Quelques auteurs , et |
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S. Grégoiie de Nazianze lui-même , |
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confondent S. Cyprien, évèquc de Car- |
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il s’était adonné à la magie. Celui -ci, |
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que l’impératrice Eudocie , femme de |
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vers , souffrit le martyre dans la per- |
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naissance par les Bacchiades, à qui |
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verserait un jour leur domination ; |
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mais Labda , sa mère , instruite de |
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leurs projets , le cacha dans un cofli c |
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nommé cjpséla en grec, ce qui lui Ot |
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donner le nom de Cypsélus. Corinthe |
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décerner l’autorité souveraine. Il en |
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usa avec beaucoup de modération, |
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quoi qu’en dise Hérodote, et la preuve |
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des gardes pour sa sûreté personnelle. |
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11 consacra dans le temple de Junon, |
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de Pausanias qui en donne la dcscrip |
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était une statue colossale de Jupiter |
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en or battu , qu’il fit faire de la dîme |
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du revenu des Corinthiens. Il monta |
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sur le trône vers l’an 6i8 avant J.-C. , |
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et régna trente ans. Il eut deux fiis , |
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Périandrc qui lui succéda , et Gorgus |
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ou Gordius qu’il avait envoyé à la tète |
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d’une colouie fonder Ambracic. Le fils aîné de Périandre se nommait ''Cypsélus'' comme son grand-père ; il avait l’esprit un peu aliéné et ne fut pas en état de régner. Le père de Miltiade I{{er}} se nommait aussi ''Cypsélus''. {{DctSig|C—r.}} |
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